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Pour sauver la Guinée, Alpha, Cellou et Sidya doivent se parler

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[dropcap]A[/dropcap]lpha, c’est Alpha Condé, le Président de la République de Guinée et du Rpg arc-en-ciel. Cellou, c’est Mamadou Cellou Dalein Diallo, Président de la plus grande formation politique du pays, l’Ufdg. Sidya, c’est Sidya Touré, le Président de l’Ufr, formation politique qui pèse en grande partie en raison de la personnalité de son chef. Qu’on le veuille ou non, ces trois formations politiques dominent la scène politique guinéenne.

La première, parce qu’elle est la formation qui est au pouvoir et donc, a entre ses mains tous les leviers de commande du pays. Seulement, Alpha Condé et ses partisans en font un très mauvais usage. La seconde, l’Ufdg, parce qu’elle a démontré par ses grandioses manifestations et des résultats électoraux difficilement défendus, qu’elle a plus de militants que n’importe quelle autre formation, y compris le Rpg arc-en-ciel du président Alpha Condé. Tous les observateurs conviennent que des élections transparentes seront remportées par Cellou Dalein Diallo et ses partisans, qui n’ont pas de bilan à défendre.

La troisième, l’Ufr, contre laquelle le gouvernement (faute de l’avoir dans son camp, pour faire accepter le changement dans la continuité avec Alpha Condé) mène une campagne de déstabilisation contre elle et son président. Mais comme disent des analystes, “Sidya a des formules assassines surtout contre Alpha Condé et son gouvernement. Des formules qui mobilisent, qui font que son parti est aux premières loges de la scène politique guinéenne. Ceux qui disent qu’ils les ont trichés en 2010 pour repêcher Alpha et son Rpg ont probablement raison. S’il avait été au deuxième tour aurait-il gagné contre Cellou Dalein ? Les avis sont partagés’’.

Ces trois leaders doivent échanger sur une réforme de la Commission électorale, la formation d’un gouvernement d’Union nationale et surtout de la recomposition de la Cour constitutionnelle. Ils devraient le faire avec un mandat de la mouvance présidentielle, dans le cas du président Alpha Condé et, les chefs de l’Ufdg et de l’Ufr pour les formations politiques et sociales favorables à l’alternance et à des élections inclusives et transparentes.

Le minimum qu’Alpha Condé et ses partisans, y compris toutes les formations politiques qui ont participé au double scrutin du 22 mars, devraient accepter c’est l’établissement d’un nouveau fichier électoral et la tenue d’un triple scrutin, qui permettra d’élire le prochain président de la République, les députés et d’adopter une Constitution. Du coup, les conditions de l’Ufdg, de l’Ufr et de leurs alliés politiques seront réglées car, le nouveau Président prêtera serment sur la nouvelle constitution et, sans aucun doute, sera en bonne position pour obtenir la majorité des députés.

Réformer la Céni et former un Gouvernement d’union nationale

Leurs adversaires, regroupés au sein du Fndc (Front national de défense de la Constitution) devraient, pour leur part, accepter qu’Alpha Condé puisse se présenter à la prochaine élection présidentielle conditionnellement à la formation du gouvernement d’Union nationale, dont la mission principale sera d’organiser ce triple scrutin. Il ne sert à rien d’exclure un candidat, qui est parvenu à trouver les failles pour se faire une place de rescapé, mais qui n’a pas les chances de passer la première sélection ; il faut plutôt mettre tous les moyens pour que la sélection se fasse normalement. Et cela s’appelle le Fichier électoral.

La reforme de la Céni consistera à remplacer les représentants de la société civile et celui du gouvernement par un Juge choisi parmi trois (3) désignés par leurs pairs et deux avocats membres du Barreau, qui seront choisis l’un (e) par la Mouvance présidentielle et l’autre par le Fndc. Libre à chaque camp de reconduire ou non les Commissaires qu’il a choisis pour le représenter. Les votes ne concerneront que les Commissaires. Le Juge (Président de la Céni) et les deux avocats (vice-présidents) n’agiront qu’à titre d’experts chargés de l’application des dispositions légales du ressort de l’Institution. Et comme l’avait suggéré un analyste politique dans guinafnews.info, leurs mandats seront de deux (2) ans renouvelables deux fois, par vote des Commissaires membres de la Céni. C’est dire qu’ils ne dépendront plus de la présidence mais de leur professionnalisme… Lire la suite de l’article sur Guinafnews.info en cliquant ici.

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1 commentaire
  1. Jallohms7 dit

    Simple dialogues politiques des sourds-muets.Parce que,Alpha Condé tient mordicus à être président à vie en Guinée.Et,ça ne marchera pas.Car,la Guinée n’est plus un parti/état RPGistes et à plus forte raison une MONARCHIE.

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