Tierno Monénembo ne croit pas à la volonté du général Mamadi Doumbouya de quitter le pouvoir au terme de la transition. L’écrivain soupçonne la junte de manœuvrer pour rester aussi longtemps que possible aux comm du pays.
“Les dictatures n’aiment pas le dialogue. Les dictatures ordonnent. Ils ont chassé tous les responsables politiques du pays. Ils vont dialoguer avec qui ? Ils ont dissous le FNDC. Ils ferment tous les canaux de communication que sont les réseaux sociaux, les radios, l’internet, les télévisions (…). Depuis l’indépendance, je n’ai jamais vu un président écouter le peuple de Guinée”, martèle-t-il.
L’auteur du roman Les écailles du ciel se dit plus que jamais convaincu qu’en Guinée, “la dictature change de visage. Elle n’a jamais changé d’essence. C’est la même dictature, le même système. C’est le visage qui change, pas le principe”.
Plus de 2 ans après l’avènement du général Mamadi Doumbouya au pouvoir, Tierno Monénembo constate que “les forces politiques et sociales sont contre lui. Je ne suis pas sûr que toute l’armée soit derrière lui. C’est une faction de l’armée qui est derrière. Il a un peu peur. Ça se voit d’ailleurs. Regardez la garde qui l’entoure. C’est un aveu de faiblesse. Il ne se sent pas en sécurité”.
Fin de la transition le 1er janvier 2025 ?
“Ce n’est pas la peine de se leurrer. Il n’y aura pas d’élections. En tout cas, pas du gré de Mamadi Doumbouya. Il ne quittera le pouvoir que quand il sera contraint et forcé. Il veut rester au pouvoir. J’ai l’impression qu’il veut organiser une élection bidon en se présentant comme candidat”, avance le lauréat du Grand prix de la Francophonie 2017 de l’Académie française.
Il prévient que “Doumbouya ne partira pas de lui-même. Il ne partira que si le peuple se lève pour le faire partir. Que ce soit clair pour tous. Il ne partira pas. S’il voulait partir, il y a longtemps qu’on aurait tout mis en place”.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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Thierno MONENEMBO qui d’habitude, est moins radical que moi, est lucide. Il arrive à la même conclusion que moi: une INSURRECTION populaire mixte, armée ou pas (Fraction patriotique des corps armés alliée à l’ensemble, ou une une immense partie du pays) peut et doit CHASSER le clan ethno-régional du caporal légionnaire Français, Mamadi DOUMBOUYA et sa bande.Pour les raisons suivantes:
1°. Toute négociation ou tentative de négociation avec ce clan ethno-régionaliste militarisé, est d’emblée vouée à l’échec, sauf à admettre qu’ils sont les MAÎTRES « désignés par un Dieu », pour diriger le pays aussi longtemps qu’ils le veulent.
2°. Le caporal légionnaire Mamadi DOUMBOUYA, son nouveau beau-père « général » Abouibacar Sidiki CAMARA dit Idi Amine, Morissanda KOUYATÉ et d’autres notabilités de la Haute-Guinée, ont déjà créé une armée privée (milice) fortement ethnisée. Deux mille à deux mille cinq cents Jeunes Guinéens ont été recrutés trois semaines après le 5 septembre 2021 dont les 80 à 85% sont originaires des régions de KANKAN, BEYLA, KOUROUSSA, et FARANAH. Ce qui ne veut pas dire que les Malinké sont engagés derrière un BANDIT comme le MERCENAIRE qu’est Mamadi DOUMBOUYA, mais lui et sa bande tentent frauduleusement d’accréditer cette thèse. Sur ce pal, il provoquera inévitablement une confrontation entre les différentes composantes démographiques de notre pays. D’où à mon avis, le DEVOIR de la chasser sans tarder, lui et sa bande. Voilkà.