[dropcap]L[/dropcap]a Guinée est confrontée à l’épidémie d’Ebola depuis Janvier. A la date du 21 août 2014, le pays a enregistré 647 cas dont 409 décès, selon les statistiques émanant du ministère de la santé qui annonce que 106 malades sont sortis guéris dans les différents centres de traitement épidémiologique.
Mais, selon le constat de bon d’observateurs, rencontrer les survivants d’Ebola est devenu un vrai casse-tête chinois. 106 malades ont survécu après une infection à virus Ebola, apprend-t-on auprès du comité de riposte contre l’épidémie et des partenaires dans la lutte contre la maladie. Ce qui incite du coup certains journalistes à solliciter des rencontres avec ces ‘’miraculeux’’ pour des témoignages sur le combat qu’ils ont dû mener durant leur convalescence.
‘’Je n’ai pas pu réaliser un entretien avec vu un survivant d’Ebola. Pourtant, le sujet semble être intéressant pour démystifier la maladie qui crée la psychose auprès des populations’’, estime un journaliste d’un média privé qui a requis l’anonymat. ‘’Certains citoyens ne croient toujours pas à une possibilité de survie à une infection à Ebola. Il est important de laisser des rescapés de la maladie s’exprime’’, ajoute un autre confrère.
Du côté du comité interministériel de riposte contre Ebola, on apprend que les survivants D’Ebola sont suivis par l’organisation humanitaire Médecins Sans Frontières. Mais, au niveau de MSF, l’obtention d’un rendez-vous relève d’un parcours de combattant. Pis, au centre d’isolement de Donka, des médecins n’hésitent pas à empêcher des journalistes à faire des prises de vue. D’où la question d’un journaliste qui s’est vu barrer la route au moment où il tentait de photographier le centre : ‘’pourquoi cache-t-on les survivants d’Ebola alors que nous voulons juste faire notre travail ?’’, s’interroge-t-il.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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