[dropcap]L[/dropcap]e comité de pilotage a jeté son dévolu sur le cinéma Liberté pour la tenue du procès du massacre du 28 septembre. La nouvelle a été donnée vendredi à la presse par le ministre de la justice au terme d’une réunion.

Maitre Cheick Sako, d’entrée de jeu, a rappelé que les villes de Siguiri et Boké avaient été ciblées par le comité par abriter le procès. ‘’On n’avait pas fait le choix entre Conakry et l’intérieur du pays. On avait arrêté Siguiri et Boké qui sont à la frontière avec le Mali et la Guinée Bissau. Ces lieux ont été exclus’’, a-t-il annoncé aux hommes de médias.

‘’Le procès aura lieu à Conakry. On a exclu la cour d’appel, parce qu’il faut que les procès classiques puissent se dérouler normalement. On ne peut pas faire le procès à Dixinn ou à Mafanco, connaissant les infrastructures judiciaires. Certains ont parlé du palais des nations, d’autres de l’esplanade du palais du peuple et enfin le cinéma Liberté’’, a ajouté le garde des sceaux, entouré de membres du comité de pilotage.

Finalement, a-t-il indiqué à la presse, c’est l’option du cinéma Liberté qui a été arrêtée : ‘’La grande salle de cinéma va être aménagée en salle d’audience. Il y a des salles subséquentes tout autour. Il y a aussi un jardin. Il faut tenir des questions de sécurité’’.

‘’Le cinéma Liberté est à la jonction à la rentrée de Kaloum, l’autoroute est au milieu, en matière de sécurité, c’est très important pour les viciâmes, les témoins, les accusés, les magistrats, la presse et les citoyens puisque c’est un procès public même si certains aspects seront à huis clos’’, a avancé Maitre Sako pour justifier le choix du devant abriter ce procès tant attendu.

Une rencontre est prévue lundi avec le gestionnaire du cinéma Liberté pour l’annoncer la décision.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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