[dropcap]L[/dropcap]a répartition des sièges au sein des démembrements de CENI n’oppose pas que l’UFR et les opposants. Le parti de Jean Marie Doré du centre réclame aussi sa part du gâteau dans le quota réservé à l’opposition. Une requête qui a créé un bras de fer entre les entités.
Si l’affaire n’a pas fait du bruit dans les médias, de chaudes empoignades ont lieu entre le nouveau président de l’UPG et certains responsables de l’opposition. A en croire Henry Kpoghomou qui a filé l’info à la presse, à chaque fois qu’il faut parler d’élection en Guinée, un problème crucial se pose.
“Quand il s’agit de restructurer les démembrements de la CENI, on ne parle que de mouvance et d’opposition. Certains partis politiques ont fait croire que c’est eux l’opposition. Ils estiment qu’on ne peut pas être membre d’un démembrement de la CENI si on ne fait pas partie de leur opposition”, entame l’héritier politique de Jean Marie Doré.
Pourtant, précise-t-il, “l’opposition est une étiquette. On peut l’être aujourd’hui et ne pas l’être demain. Tout comme la mouvance qui est un choix politique. Certains nous ont même demandé de faire une lettre pour confirmer que mon parti est de l’opposition radicale alors que ce n’est pas à un parti d’imposer à l’UPG son choix”.
Il assure que son parti n’est pas une petite force politique, indiquant que Jean Marie Doré a fait l’essentiel du travail. “Notre parti est l’une des forces politiques du pays qui n’a pas vraiment changé, qui a évolué avec une ligne franche et qui s’est toujours situé au dessus de la mêlée. Nous continuons à nous battre pour que le centre soit une réalité en Guinée”, répond Henry Kpoghomou à ceux qui s’attendent à voir l’UPG abandonner son idéologie du centre pour basculer dans la mouvance ou dans l’opposition.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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