Présence de Saikou Yaya Barry à Bissau : ‘’les services compétents tireront les conséquences du droit’’, prévient Charles Wright
Le garde des sceaux a réagi à la présence de Saikou Yaya Barry au pays de Umaru Sissoko Embalo aux côtés de Dalein et Cie. Ayant des ennuis judiciaires, le secrétaire exécutif de l’union des forces républicaines a en effet bénéficié d’une ordonnance du juge lui pour une évacuation sanitaire en Tunisie.
Charles Wright rappelle que Saïkou Yaya Barry avait bénéficié par ordonnance numéro 429/CAB/DJI/TPI/2022 d’une autorisation d’avacuation sanitaire.
En rappel, poursuit-il, ‘’bien avant cette décision d’évacuation sanitaire sur la Tunisie, le département de la justice et des droits de l’Homme, compte tenu de l’état de santé dégradant de Monsieur Saikou Yaya Barry, avait pris en charge ses frais médicaux au niveau des l’hôpitaux Ignace Deen et sino-guinéen. Je me suis personnellement rendu à son chevet pour m’enquérir de son état de santé dont à l’époque nécessitait cette mesure d’avacuation sanitaire. Cette mesure a été prise sur la base de la requête formulée par le pool d’avocats représenté par Me Salifou Béavogui’’.
Il assure que ‘’cette décision a été soutenue par le département de la justice qui a facilité sa mise en œuvre permettant à l’intéressé de se faire soigner à l’étranger sur la base des rapports médicaux fournis par les services médicaux de Ignace Deen et de l’hôpital sino-guinéen’’.
Le secrétaire exécutif de l’UFR a bénéficié d’une autorisation de quitter le territoire guinéen pour aller se faire soigner dans un centre neurochirurgique en Tunisie pour la période couvrant sa prise en charge.
‘’Cette décision de justice faisait obligation au bénéficiaire d’informer les autorités judiciaires pour toute autre déplacement de nature à justifier le traitement de sa maladie en dehors de la Tunisie où il était censé suivre son traitement. En outre, si son état de santé ne nécessitait plus son maintien médical en Tunisie, il avait le devoir d’aviser les autorités judiciaires pour faciliter son retour au pays avec le respect de l’ensemble de ses droits’’, précise le ministre de la justice.
M. Wright affirme que ‘’ccontrairement à cette décision de justice prise pour des raisons humanitaires et de droit chaque personne poursuivie a droit à un traitement, les autorités judiciaires ont été surprise de voir l’inculpé sous d’autres cieux. D’où la question de son état réel de santé. Pour la cohérence de la politique pénale, les services compétents tireront les conséquences du droit dans le strict respect de la loi’’.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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