[dropcap]L[/dropcap]e doyen Jean Marie Doré exclut toute possibilité d’alliance entre le chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré, le président de l’Union des Forces Républicaines (UFR). A moins qu’un miracle ne se produise avant l’élection présidentielle, a déclaré lundi l’ancien premier ministre de la transition.
Selon Jean Marie Doré, quelques mois plutôt, ‘’on parlait d’une possibilité de candidature unique de l’opposition’’. Mais au fil et à mesure qu’on approche des élections, ‘’chacun se voit dans la peau du futur chef de l’Etat parce que dans le contexte actuel de la Guinée, il n’est pas possible d’avoir un candidat unique pour diverses raisons’’.
Et de poursuivre : ‘’Moi je ne suis pas dans leur histoire d’alliance. Tous les deux (Dalein et Sidya) m’en voulaient au sortir de l’élection présidentielle de 2010 pour dire que je les ai fait perdre le pouvoir’’.
Pour le chef de l’Union pour le progrès de la Guinée, Sidya Touré a clarifié sa position dans l’émission les Grandes Gueules. ‘’J’ai bien aimé l’interview de Sidya Touré à propos de la désalliance entre lui et Dalein. Il a dit que chacun a créé son parti pour avoir le pouvoir et ne voit pas pourquoi on le demande s’il pourra soutenir Dalein. Tout est dit dans cette interview’’.
Ce qui sûr, analyse Jean Marie Doré, ‘’il n’y a plus d’alliance entre Sidya Touré et Cellou Dalein Diallo. Vous pouvez maquiller cela de toutes les manières que vous voulez mais les deux ne peuvent pas s’allier pour aller à la conquête du pouvoir en 2015’’.
‘’Il faudrait un grand miracle pour voir soit Sidya Touré ou Cellou Dalein Diallo dire du bien de la vision politique de son compagnon d’armes. C’est comme ça, il faut accepter de vivre la vision politique’’, a tranché le doyen Doré.
Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info
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Pour une personne bien avertie, il fallait comprendre que ceci arriverrait un jour. Ses opposants ont finis par melanger, par tuer et par destabiliser la jeunesse qui leurs a servit les cartouches de leurs faut combat. Ils ont meme le plaisir de compter les morts comme des batonners a l’ecole primaire. Imaginez vous, deux generaux de guerre qui n’ont pas la meme conviction pour une meme guerre, se sont les soldats qui ampaticent. Si la jeunesse guineenne comprenait ceci, nous les jeunes, nous pouvons crées notre lutte pour une democratie participative et progressiste. Au moin, aujourd’hui nous savons que la Guinee n’est plus comme avant, c’est deja un progres.