[dropcap]L[/dropcap]a campagne électorale débute la semaine prochaine en prélude à l’élection présidentielle du 11 octobre prochain. Dans son rapport intitulé “Guinée. Empêcher le recours excessif à la force et respecter le droit à la liberté de réunion pacifique avant et après les élections de 2015”, l’ONG Amnesty International estime qu’un risque de nouvelles violences est à craindre dans notre pays à l’approche de la présidentielle.
La Guinée a une histoire de violences en période d’élections. C’est du moins ce que pense Alioune Tine, directeur régional du programme Afrique de l’Ouest et centrale à Amnesty International. ‘’La Guinée a une histoire de violences en période d’élections, liées aux restrictions imposées à la liberté de réunion et à la liberté d’expression, ainsi qu’au recours excessif à la force par les forces de sécurité’’, a-t-il indiqué ce jeudi 3 août, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée à Conakry.
Selon les informations recueillies par Amnesty international, au cours des 10 dernières années, “au moins 350 personnes sont mortes et plus de 170 ont été blessées lors de manifestations en Guinée. La plupart des victimes étaient des manifestants, et parfois des passants, tués ou blessés par les forces de sécurité’’.
Depuis l’élection du président Alpha Condé en 2010, admet l’ONG, des efforts ont été faits pour s’attaquer au problème du recours excessif à la force. Toutefois, note-t-on dans le rapport, “le recours à la force qui a marqué les manifestations d’avril et de mai 2015 montre que de plus amples réformes s’imposent de toute urgence. Au cours de ces manifestations, six personnes, manifestants ou passants ont été tuées et plus de 100ont été blessées’’.
“La campagne électorale pour la présidentielle, prévue le 11 octobre 2015, risque fort d’être le cadre de d’’autres violences et atteintes aux droits fondamentaux”, alerte Alioune Tine, qui précise que le problème immédiat qui se pose aux autorités, aux candidats ainsi qu’aux forces de sécurité est de “casser le cycle de la méfiance et de la violence”. En lieu et place des violences, lance-t-il, il faut encourager l’instauration d’un climat où tous les guinéens vont jouir de leurs droits à la liberté de réunion pacifique et d’expression, sans restriction injustifiée et en toute sécurité.
Bien que le secteur de la sécurité ait été réformé, lit-on dans le rapport, le risque est élevé que de nouvelles violations se produisent en 2015, si toutefois des mesures ne sont pas prises en vue de faciliter les rassemblements pacifiques, de garantir la liberté de réunion et de prévenir le recours excessif à la force.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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C’est clair que la Guinée risque fort de sombrer dans la violence car le Président sortant Alpha Condé n’accepterait jamais de reconnaitre sa défaite et le syndrome ivoirien va se reproduire dans ce pays frère du Sénégal. Sauvons la guinée.
Il y a un risque élévé en 2015, parce que le Président sortant, meme s’il perd les élections, dira haut et fort qu’il est le gagnant et si les autres adversaires réagissent, cela pourra tourner autrement. Il est temps de sauver le pays.
C’est Alpha Condé qui a prépare et entretenu le risque de violence cette année. Pour l »éviter dites à Alpha de jouer à la transparence c’est tout sinon il y aura violence et s’il y a violence il y aura possibilité d’une nouvelle transition.
Bien dit.Bonne analyse.
Le vieux celibataire de 80 ans(ou du moins jumeau du blanc bernard le mauvais coucheur) ne pourra rien contre les Guineens. S’il n’est pas maudit il devrai rentrer au fasso, pays de son papa, aider le soldat Dadis de revenir lui aussi sur le sol de ses ancetres et profiter de son argent qu’il a voler des mourrant d’ebola.
Mais comme le bien mal acquis ne profite jamais, nous allons l’enterer au cimetiere de bambeto aux cotes des jeunes qu’il a assassine’ par ces ordres, pour continuer a sucer le peuple de Guinee.
Qu’il soit conde dalein ou sidya nous on
veu la paix dans notre pays