[dropcap]L[/dropcap]e président de l’Union pour le Progrès de la Guinée (UPG) et ancien commissaire à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) estime que l’organe de gestion des élections est loin de réunir les conditions d’un scrutin présidentiel transparent et inclusif à la date du 18 octobre prochain.

Jacques Gbonimy indique que l’institution en charge de l’organisation des élections dans notre pays a proposé la date du 18 octobre pour la tenue la présidentielle sans consulter les acteurs de la sociopolitique de la Guinée.

‘’Cette fois-ci, la Ceni a avancé une date sans qu’elle ne soit prête. Depuis l’annonce de la date, on ne voit rien sur le terrain. C’est vrai que c’est une proposition de date à la suite de laquelle on va peut-être avancer un chronogramme, mais nous pensons qu’il n’est pas bon de proposer une date sans concertation préalable avec les partis politiques et même les acteurs de la société civile impliqués dans l’organisation des élections’’, estime-t-il.

Cet opposant assure que le toilettage du fichier électoral reste un élément clé pour avoir une élection présidentielle transparente et inclusive.

‘’Aujourd’hui, nous avons, au-delà des préalables, besoin d’un dialogue sincère pour aller à la présidentielle. On ne peut pas aller aux élections avec un fichier mal propre comme celui qui a géré les élections du 22 mars où on a pénalisé plus de 2.400.000 électeurs’’, indique Jacques Gbonimy.

‘’Et comme on sait comment ces élections se sont passées, nous pensons que la prochaine présidentielle doit être propre en prenant tout le monde en compte. Autrement dit, les élections doivent être inclusives’’, conclut le président du  l’UPG.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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