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Présidentielle du 11 octobre : les huit candidatures peuvent être revues à la baisse

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 huit candidats_GF[dropcap]L[/dropcap]e délai de dépôt des candidatures pour la présidentielle du 11 octobre prochain a expiré hier mardi 1er septembre. L’instance en charge de la réception et de l’examen des dossiers et par ailleurs gérante des contentieux électoraux, qu’est la Cour constitutionnelle, a reçu huit candidatures.

Ce sont celles du président sortant Alpha Condé, candidat à sa propre succession, Sidya Touré, Cellou Dalein Diallo, Papa Koly Kourouma, Faya Millimouno, George Gandhi Faraguet Tounkara, Lansana Kouyaté et dame Marie Madeleine Dioubaté.

Un nombre nettement inférieur à celui de la présidentielle de 2010 où la Cour suprême d’alors avait reçu 35 candidatures avant d’en valider 24. Toute chose qui laisse dire que les huit candidatures pourraient ne pas être toutes validées. En ce sens que le collège médical n’a pas encore rendu public le résultat de la visite médicale qui a succédé au dépôt des candidatures.

L’histoire en phase de récidiver ?

Si les huit candidatures sont validées par la Cour constitutionnelle, l’on assistera ainsi au scénario de 1993 où sept leaders politiques faisaient la course au fauteuil présidentiel pour évincer le général Lansana Conté du pouvoir. C’étaient Alpha Condé, Bah Mamadou, Siradiou Diallo, Jean Marie Doré, Facinet Touré, Elhadj Ismaël Gassim Ghussein et Elhadj Mansour Kaba. Dès le premier tour, le général Conté est déclaré vainqueur avec 51,7 % des voix, tandis que les observateurs nationaux et internationaux chargés de la supervision du scrutin, dénonçaient un fort climat de fraude et l’opposition contestait unanimement les résultats officiels. Est-ce Alpha Condé qui est lui aussi candidat à sa propre succession pourra en faire autant ?

Rien ne le rassure. Pour qui connait le régionalisme et l’ethnocentrisme qui caractérisent les votes en Guinée, en tout cas. Surtout avec cette nomenclature qui octroie 3 candidats à la Guinée forestière, 3 pour la Haute Guinée, 1 pour la Moyenne Guinée et 1 pour la Guinée maritime.

Un gâchis du président Alpha Condé

Au moment où les candidatures tombaient à compte-goutte à la Cour constitutionnelle, Alpha Condé a pris un décret pour convoquer le corps électoral à se rendre aux urnes le 11 octobre. Une décision qui entérine la date proposée par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) pour la tenue de cette élection mère. Sauf que le locataire de Sèkhoutouréya a pris cette décision alors que l’instance commise à la réception des dossiers n’avait encore reçu que 6 candidatures.

A travers cet acte, c’est comme si Alpha Condé ordonnait à la Cour constitutionnelle de fermer la porte aux retardataires Lansana Kouyaté et la surprenante et étonnante dame Marie Madeleine Dioubaté. Or, il ne devrait le faire qu’au terme de l’épuisement du délai imparti aux concurrents.

A l’heure qu’il fait, les regards sont braqués vers la Cour constitutionnelle pour la validation ou l’invalidation des huit candidatures soumises à son examen.

Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info

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