[dropcap]J[/dropcap]usqu’au dernier jour de la campagne électorale, les sept adversaires d’Alpha Condé n’excluaient pas l’option du boycotter l’élection présidentielle du 11 octobre dernier si toutefois les anomalies n’étaient corrigées.

Selon le président du Bloc Libéral, beaucoup d’opportunités se sont présentées pour que les sept candidats face à Alpha Condé se retirent de ce processus. C’est pourquoi, indique Faya Millimono, ‘’j’ai été l’un des derniers candidats à quitter Conakry pour aller à l’intérieur du pays‘’.

L’idée d’un boycott avait été émise lors d’une rencontre au QG de l’UFDG, selon M. Millimono, qui précise qu’il ne restait plus qu’à rendre publique cette décision. ‘’Mais, dit-il, certains candidats qui n’y étaient pas ont souhaité être présents pour que nous annoncions ensemble la décision de ne pas participer à l’élection le 11 si toutefois les anomalies n’étaient pas corrigées‘’.

Mais 48 heures après cette rencontre, poursuit-il, ‘’les mêmes candidats ont appelé pour dire j’ai trop avancé dans la campagne, je ne recule pas. Nous nous sommes battus pour qu’à un moment donné nous arrêtions cela, car ce n’est pas une avancée pour notre pays. C’est un recul dangereux.

A en croire Faya Millimono, l’opposition a raté plusieurs occasions qui s’étaient présentées à elle pour se retirer du processus électoral. Faute d’un consensus, les sept adversaires ont pris part au scrutin du 11 octobre.

Peu après l’élection, les rivaux d’Alpha Condé ont demandé l’annulation du scrutin, dénonçant une ‘’mascaret électorale’’. Le leader du Bloc Libéral dit être convaincu que ‘’jusqu’à la dernière minute, il ne fallait pas aller jusqu’au bout’’ du processus électoral. Pour avoir participé à l’élection, avoue-t-il, ‘’nous sommes aussi responsables de ce qui s’est passé‘’,

Djiwo Barry, pour VisionGuinee.Info

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