[dropcap]L[/dropcap]a hausse du prix du carburant est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. La classe syndicale est vent debout contre le gouvernement en lui sommant de rétablir le prix du carburant à 8000 GNF en lieu et place de 10.000 GNF.
Selon Mamady Mansaré de la CNTG, ‘’le Fonds monétaire international (FMI) avait demandé une augmentation de 950 GNF sur le prix du litre dès le 1er juillet 2018. C’est ça la vérité, puisque nous avons le document’’.
‘’Si tu ajoutes 950 à 8.000 GNF, ça te fait 8.950 GNF. Normalement, le litre devait se vendre à 8 950FG’’, déduit le syndicaliste. ‘’Mais le gouvernement nous dit qu’au moment où ils faisaient cette projection, le prix du baril était à tel montant. Est-ce qu’ils veulent nous faire comprendre que les experts du FMI ne font pas de calcul de projection d’une ou deux années ? Donc l’argumentaire-là ne tient pas’’, estime le camarade Mansaré.
Le mouvement syndicat, en conférence de presse, a menacé d’opter pour la politique de la chaise vide aux négociations. ‘’Depuis que nous avons commencé à négocier, on est en train de tourner en rond. Le gouvernement campe sur sa position. Il souhaite que nous discussions de mesurettes’’, fustige l’adjoint au secrétaire général de la CNTG. Conséquence, évoque Mamady Mansaré, ‘’tout ce que nous avons eu comme acquis depuis 2010 est tombé à l’eau malgré nos sacrifices après avoir serré la ceinture pour atteindre le PPTE et achever le programme avec le FMI’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
00224 666 90 54 16/boussouriou.bah@visionguinee.info
Celui ci est pour l’augmentation, il milite pour la souffrance de la population, il n’est pas syndicat. Aujourd’hui tous les syndicalistes condamne cette augmentation du prix du litre à la pompe. Elle n’est pas l’oeuvre de la bonne gouvernance elle symbolise la mauvaise gouvernance.