A un mois du verdict du procès en appel d’Aliou Bah, leader du MoDeL, fixé au 28 mai prochain, Fodé Baldé, responsable de la communication de l’Union des Forces républicaines (UFR), a exprimé ses préoccupations et ses espoirs quant à l’issue de cette affaire.

Le chargé de la communication de la formation politique dirigée par l’ancien Premier ministre Sidya Touré a souligné l’importance cruciale de ce procès, le décrivant comme un moment décisif pour l’avenir de la démocratie en Guinée.

‘’Le procès en appel de M. Aliou Bah dépasse le simple cadre judiciaire. Il s’inscrit désormais dans une dynamique historique où se croisent justice, politique et aspiration démocratique. Ce 28 mai 2025, la Cour d’appel ne jugera pas qu’un homme ; elle sera face à un symbole. Celui du courage face à l’adversité, de la détermination face aux obstacles, et de la foi indéfectible en des valeurs que beaucoup croyaient disparues du champ politique : l’éthique, la constance, la vérité’’, a déclaré M. Baldé.

Le camp de Sidya Touré appelle la Cour d’appel de Conakry à rendre un verdict équitable, qui reflète les principes de justice et d’impartialité.

‘’Le 28 mai 2025, les juges auront entre leurs mains plus qu’un dossier, ils auront entre leurs mains l’âme de la République. Leur parole, leur plume, leur conscience peuvent ranimer l’espoir d’un peuple ou l’enfouir sous les décombres de l’arbitraire. Le verdict ne sera pas anodin : il fera date, il sera mémoire, il écrira l’histoire’’, a assuré ce cadre de l’UFR.

Ce politologue espère que ce verdict renforcera la démocratie en Guinée, au lieu de l’affaiblir.

‘’Ce jour-là, il s’agira de savoir si la démocratie peut encore survivre, ou si elle sera, une fois de plus, trahie par ceux qui devaient en être les gardiens. Que la toge des juges ne soit pas un simple habit, mais un fardeau sacré de justice. Que leurs cœurs soient ouverts à la sagesse, non aux injonctions du moment. Que le devoir d’ingratitude les habite. Car ce qu’ils décideront rejaillira, non seulement sur leur nom, mais sur celui de leurs enfants, sur toute une génération’’, a estimé Fodé Baldé.

‘’Nous croyons en Allah, le Juste parmi les justes. Et nous prions pour que sa lumière guide les juges, afin que la flamme vacillante de l’espoir ne s’éteigne pas, mais qu’elle jaillisse, forte et claire, pour éclairer à nouveau le chemin de la démocratie’’, a-t-il ajouté en guise de sa conclusion.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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