La semaine passée, le président de l’Union des forces républicaines (UFR) a dénoncé le climat d’insécurité dans lequel vivent les voix discordantes sous le règne du NRD. Sidya Touré, mentionnant la vague d’enlèvements et d’arrestations arbitraires en Guinée, a évoqué les cas de Foniké Menguè, Billo Bah, du journaliste Marouane Camara et Aliou Bah du MoDeL.

L’ancien Premier ministre, exprimant ses inquiétudes face au climat d’insécurité grandissant en Guinée, a dénoncé la répression des opposants de la gestion actuelle de la transition par le CNRD.

‘’Il y a eu des cas terribles ces derniers temps. Depuis le mois de juillet, on est sans nouvelles de Foniké Menguè et de Billo. Ce sont des jeunes gens qui étaient à la maison en train de de discuter. Ils n’étaient pas dans la rue, ils n’étaient pas dans une manifestation. On ne comprend pas, on vient, ont les ramasse et on les fait disparaître. D’autres aussi ont suivi ; comme Marouane’’, a rappelé Sidya Touré.

Le leader de l’Union des forces républicaines a de nouveau déploré l’arrestation de l’opposant Aliou Bah, qu’il qualifie d’arbitraire.

‘’Dernièrement, on a arrêté Aliou Bah qui n’a aucun problème, qui se lève pour aller en Sierra Leone pour chercher son visa pour aller en Angleterre, parce que moi-même, je l’ai fait. Quand ma fille devait se marier, j’ai dû aller prendre mon visa là-bas. C’est en ce moment qu’on va le trouver pour lui dire qu’il y a offense au chef de l’État. Mais tout ce temps, il était assis chez lui, s’il y avait offense au chef de l’État, pourquoi ne lui a-t-on pas adressé une convocation là-bas ? On se rend compte qu’on a fabriqué quelque chose pour justifier son arrestation’’, a assuré Sidya Touré.

Face à ce manque de confiance engendré par ces événements, l’ancien Premier ministre s’interroge sur la sincérité des promesses faites par le président de la transition lors de son discours de l’an.

‘’Tout ça ne peut pas rassurer qui que ce soit. Rien n’est fait aujourd’hui en qui Guinée qui puisse rassurer pour aller de l’avant. Nous ne pouvons pas faire confiance parce que rien n’est fait pour qu’on puisse avoir confiance. Les propositions qui ont été faites lors du dernier discours, on ne voit rien se mettre en place’’, a-t-il indiqué.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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