Pendant plus d’une semaine, le capitaine Marcel Guilavogui a donné une nouvelle version des faits au procès du massacre du 28 septembre. cet ancien membre de la garde rapprochée de Dadis Camara a avoué qu’il était bien présent au stade de Conakry le jour du massacre et chargé l’ex-président du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD).
Maitre Pépé Antoine Lamah, qui a promis de démonter pièce par pièce les accusations de Marcel Guilavogui contre Dadis Camara
‘’Ce que nous avons fait est une stratégie. Il y a une autre phase qui est prévue. Ça sera la phase des confrontations. Les éléments à notre portée, nous avons décidé de les garder et de les dévoiler au moment venu. Ce jour-là, ça sera la fin du projet’’, indique-t-il pour justifier sa décision de ne pas poser des questions à l’accusé Marcel Guilavogui.
Me Lamah précise que son confrère Almamy Samory Traoré a pris la parole pour poser des questions à Marcel. ‘’Si c’était par peur, il n’allait pas le faire. La plupart de mes questions ont été posées par Me Jean Moussa Sovogui. Les questions stratégiques pour la manifestation de la vérité seront posées au moment venu avec des pièces’’, affirme-t-il.
Ce conseil de Dadis Camara réitère que ‘’nous n’avons aucune crainte. Ça sert à quoi de poser des questions à un accusé qui respire des contre-vérités et qui n’a aucune crédibilité ? Il faut savoir faire un bon usage du temps. Le moment de poser des questions doit être bien choisi et utile pour la manifestation de la vérité. Les questions que nous allons poser vont susciter des confrontations’’.
Il se demande comment accorder du ‘’crédit à un accusé qui a changé de version ? Sa version a été guidée par un co-accusé. Il faut être guidé par la sagesse pour ne pas se prêter au jeu de personnes qui nous amènent nulle pas’’.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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