Malgré la fixation au 28 septembre prochain de la date d’ouverture du procès du massacre au stade de Conakry, des inquiétudes subsistent, notamment par rapport à la sécurité des témoins et personnes impliquées ce dossier. Idrissa Cherif demande à la junte de prendre les dispositions qui s’imposent afin que tout le monde se sente en sécurité.

Le président du parti Union pour le changement de la Guinée (UCG)  félicite la junte au pouvoir pour avoir donné un coup d’accélérateur pour la tenue du procès du 28 septembre.

‘’Je tire le chapeau au CNRD parce que cela fait pratiquement bientôt  13 ans que ces évènements se sont déroulés au stade de Conakry. Il aurait été intéressant que  le président Alpha Condé puisse faire le procès du 28 septembre, mais ça a été reporté à plusieurs reprises (…). Aujourd’hui, le CNRD  a pris l’initiative d’aller très rapidement vers ce procès, je ne peux que leur tirer le chapeau’’, réagit Idrissa Cherif.

L’ancien conseiller en communication du capitaine Moussa Dadis Camara demande au CNRD d’assurer un certain nombre de garanties pour les personnes devant intervenir dans ce procès qui s’ouvre dans une semaine.

‘’Le colonel Mamadi Doumbouya et son équipe qui ont accepté d’accélérer le processus, il faudrait que la sécurité des témoins et de tous ceux qui doivent comparaitre puisse être assurée et qu’il y ait la garantie que la justice ne soit pas à la solde de qui que ce soit. Nous voulons une justice qui vienne régler définitivement ce problème 28 septembre’’,  souhaite Idrissa Cherif.

‘’Après, s’il doit y avoir pardon, cela viendra après la justice afin qu’il y ait une véritable réconciliation entre les guinéens’’, ajoute-t-il.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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