Dès le début de sa comparution au procès du massacre du 28 septembre 2009, l’ancien président Moussa Dadis Camara a réclamé la présence de son ancien ministre de la défense le général Sékouba Konaté devant la barre pour la manifestation de la vérité.

Une idée soutenue par l’un des avocats de la partie civile. ‘’Le général Sekouba Konaté est cité dans le rapport international d’enquête des Nations-unies. En 2017, lorsqu’on a introduit la plainte, la FIDH et l’OGDH m’ont exigé de la retirer. Parce qu’il semblerait que le président Alpha Condé ne voulait pas que le général Sekouba Konaté soit dans le dossier. Mais j’ai refusé et j’ai révélé appel. Les conséquences de ce refus, ce c’est l’OGDH et FIDH ont pris mon argent. Moi je pense que cela ressemble à un détournement. Depuis 2017, mes 640 euros ne me sont pas versés. Donc c’est un détournement’’, révèle Me Hamidou Barry.

Et de poursuivre : ‘’Je devrais aller à Dakar le 5 septembre 2017. J’ai pris le billet et ma valise pour me rendre à l’aéroport. C’est là-bas qu’on m’a dit que mon voyage est annulé parce que j’ai refusé de retirer la plainte contre le général Konaté’’.

C’est pourquoi, jure-t-il, ‘’au prix de ma vie, je ne changerai pas de procédure et le général Konaté va  comparaitre’’.

A entendre cet avocat de la partie civile,  ‘’la FIDH a son agenda propre et toutes les autres organisations ont leurs propres agendas dans ce dossier. On a compris cela tardivement. C’est pourquoi, je ne collabore plus avec ces organisations. La seule organisation que je considère vraiment, c’est l’Association des familles des disparus. Parce que chacun avait son programme dans le dossier du 28 septembre’’.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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