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Projet de Loi des finances initiale 2024 : les dépenses du gouvernement projetées à 38 030.22 milliards GNF

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Lors d’une plénière convoquée, ce vendredi 22 décembre, par le président du Conseil national de la transition (CNT), le gouvernement a présenté aux conseillers nationaux le projet de la Loi de Finances initiale (PLFI) 2024.

Le pool financier du gouvernement a présenté dans la journée de ce vendredi, ses prévisions budgétaires pour l’exercice 2024. Dans son discours, le ministre du budget a indiqué qu’au titre des recettes, ‘’les prévisions sont estimées à 30 388,58 milliards contre 29 029,32 milliards dans la Loi des finances rectificative (LFR) 2023, soit une augmentation de 1 359.26 milliards (+4,68%). Par rapport aux prévisions en loi de finances initiale de 2023, cet accroissement se situe à 8,9%. Cette prévision de recettes se décompose en budget général pour 29 339.94 et en budgets d’affectation spéciale (BAS) pour 1 048,64 milliards’’.

Dr Lanciné Condé a précisé que les recettes du budget général se répartissent en recettes fiscales pour 26 286,27 milliards, soit une augmentation de 1 619.68 milliards par rapport à la LFR 2023 ; en dons pour 1088,44 milliards, soit une diminution de 197.11 milliards comparés à la LFR 2023 et autres recettes pour 1 965,23 milliards, soit une augmentation de 85.21 milliards par rapport à la LFR 2023.

S’agissant des recettes des régies financières, le ministre du budget affirme que la direction générale des impôts va “contribuer 15 500 milliards contre 14 845,52 milliards dans la LFR 2023, oit un accroissement de 4,41%. Les douanes mobiliseront 10942.31 milliards contre 9 793,55 milliards en LFR 2023, soit un accroissement de 1,17%. Le trésor et de la comptabilité publique : 2731,70 milliards contre 2737.24 milliards en LFR 2023, soit une baisse de 0.20%’’.

Pour ce qui est du volet dépenses, le ministre Lanciné Condé annonce qu’elles passent de “37 249,45 milliards en Loi de finances rectificative 2023 à 38 030.22 milliards en 2024, soit une augmentation de 780.77 milliards (+2.10%), Rapportées au PIB, les dépenses s’établissent à 18.72% et s’inscrivent dans la recherche d’une plus grande efficacité dans la gestion axée sur les résultats, afin d’assurer un service public de qualité’’.

Selon lui, ‘’les dépenses du budget général augmentent de 929,28 milliards par rapport à la LFR 2023 tandis que les charges des budgets d’affectation spéciale enregistrent une baisse de 12,41% par rapport à celles de la LFR 2023, due aux BAS FCE”.

Les dépenses budgétaires par grande nature économique se décomposent en charges financières de la dette qui se chiffrent à 1 406.23 milliards GNF, soit un accroissement de 343,03 milliards (+32,26%) par rapport à la LFR 2023. Cette hausse s’explique principalement par la prise en compte des échéances des émissions d’obligation du trésor de 2022 et 2023.

Les dépenses de personnel sont évaluées à 9 265,80 milliards, soit une augmentation de 434,30 milliards (+18.31%) par rapport à la LFR 2023, les dépenses de biens et services sont chiffrées à 4342,35 milliards, soit une hausse de 225,49 milliards (+5,48%). Ces dépenses absorbent environ 15% des recettes hors dons. Cette projection prend en compte les activités liées au chronogramme de la transition, la consommation en eau et électricité de l’administration publique, les charges de fonctionnement des forces de défense et de sécurité et l’achat de médicaments et de vaccins.

Les dépenses d’investissement sont évaluées à 14 562.05 milliards, soit une hausse de 132.65 Mds. Elles représentent 39.38% des dépenses du budget général et se décomposent en investissement projets et programmes à 13 099.92 milliards et investissement hors projets et programmes à 1 462.13 milliards.

Ces dépenses concernent essentiellement la réalisation des projets et programmes prioritaires, l’acquisition de 50 nouveaux bus de transports en commun pour soulager les citoyens, l’allocation au Fonds d’Entretien Routier pour améliorer l’état de nos routes, et la souscription aux prises de participation.

Le patron du département du budget souligne que ce Projet de Loi de Finances initiale met un accent particulier sur les dépenses de certains secteurs, à savoir la santé et l’éducation pour 20%, la défense, sécurité et justice pour 15%, les infrastructures et transports pour 9%, le développement rural pour 5%, hormis les ressources du fonds revolving issues de la vente d’intrants et d’engins agricoles.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

00224 621 77 38 52/bahpathe17@gmail.com

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