[dropcap]A[/dropcap]rchétype des vrai-faux premiers ministres qui écument le continent, l’imam Mohamed Saïd Fofana, plus rompu à des tâches de médiation religieuse et de gestion de différends sociaux, qu’à donner une vision et impulser la dynamique requise à l’action de son gouvernement, continuera d’étonner et d’intriguer par ses gasconnades.
Le ridicule ne tue pas ! Après son passage chaotique la semaine dernière devant l’assemblée nationale, où il se livra plus à dresser un bilan de l’action de son gouvernement, qu’à décliner une politique générale de celui-ci, Mohamed Saïd Fofana, au lieu de se soucier de recoller les morceaux de cette grosse tuile, commet un autre pas de Clerc.
Il nous revient non sans amertume, de constater que depuis quelques temps, il est comme en train de ramer à contre-courant de la ligne de combat du camp politique du chef de l’Etat.
Au moment où des mouvements essaiment sur le front de guerre de la réélection du Pr Alpha Condé, on apprend que lui Mohamed Saïd Fofana, paie des médias pour régler ses comptes à des soutiens du chef de l’Etat, qu’il ne gobe pas. De sorte à les trainer dans la boue pour souiller leur respectabilité auprès du chef de l’Etat.
Nous disposons des noms des médias et de ceux des personnalités de la famille présidentielle, qu’il voue aux gémonies sans cesse. Une attitude plutôt méphistophélique assimilable à un coup de Jarnac venant d’un PM manquant de personnalité et de charisme, au bilan maigrichon, et dont la reconduction, a choqué loin jusqu’au sein de l’alliance de la majorité présidentielle.
Il est ainsi à dire que si Mohamed Saïd Fofana, n’est pas apte à aider le président Alpha Condé, à obtenir les résultats qui s’imposent sur le terrain, de sorte à lui fournir des arguments de campagne, alors qu’approchent à grandes enjambées de grandes joutes électorales, s’il n’est pas à même de contribuer à resserrer toutes les coudes des soutiens du Pr Alpha Condé, autour du seul idéal, de la seule conquête qui vaille, la réélection du Pr Alpha Condé, en 2015, Monsieur Mohamed Saïd Fofana, doit cesser d’agir en eaux troubles, et laisser ceux qui mouillent la chemise, ceux qui se sont jetés à corps perdu dans la bataille pour la réélection du chef de l’Etat, de mener à bien cette bataille noble.
Ceux-ci ont plutôt besoin de sérénité et de soutien moral, non de piques, non de chausse-trappes, non de croques-en jambes, non de peau de banane…
Mohamed Saïd Fofana et son affidé, Soriba Sorel Camara, le gouverneur le plus zélé que la ville de Conakry ait jamais connu, doivent arrêter de poignarder les vrais soutiens du chef de l’Etat, dans leurs dos.
Comme son mentor d’ectoplasme, Soriba Sorel Camara, près de 100 jours depuis qu’il est à la tête de la ville de Conakry, a un bilan plutôt catastrophique. Son programme pour débarrasser la capitale de ses monticules d’immondices, lancé à grand renfort de vacarme médiatique, est une illusion d’optique. Conakry n’est jamais aussi sale que maintenant.
Charlie et Charles, arrêtez vos chars, vous avez trop loin poussé les crampons de la lâcheté et de la fourberie. La famille qui entoure le chef de l’Etat, se passerait bien de tels agissements contre-nature, contre-productifs.
N’Famoussa Sangaré (in Mosaique Guinée)