La criminalité et l’insécurité continuent toujours à défrayer la chronique à Conakry et environs. Au bout de deux semaines, ce sont plusieurs citoyens qui ont perdu leurs vies dans des attaques armées et orchestrées par des inconnus habillés parfois en treillis militaire.

Dans la matinée d’hier jeudi, c’est le corps sans vie d’un homme âgé d’une trentaine d’années qui a été découvert par des agents des services de sécurité aidés par les populations à Ratoma. La victime, Aboubacar Soumah (chauffeur de taxi de son état) a été retrouvée morte, et portant sur lui des traces de couteau au niveau de la clavicule et au pied.

Au même moment, c’est un père de famille qui a été tué par des hommes armés dans la nuit de mercredi 6 à jeudi 7 novembre à Keitaya, dans la commune urbaine de Dubréka à une trentaine de kilomètres de la capitale Conakry.

Et pas plus que le weekend surpassé, ce sont trois citoyens qui ont perdu leurs vies dans des attaques musclées des présumés bandits dont deux à Bonfi et le troisième à Taouyah.

A cette allure de la montée vertigineuse de l’insécurité et de la criminalité, les citoyens qui vivent dans une véritable psychose, se demandent à quoi a servi la faramineuse somme déboursée par l’Union Européenne pour la mise en place d’une police de proximité qui tient à cœur le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Madifing Diané.

Mady Bangoura pour VisionGuinee.Info

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