[dropcap]D[/dropcap]ans l’après-midi du vendredi 15 novembre 2018, le capitaine Vivien Gérard, a été passé à tabac par une foule en colère lors de funérailles d’un partisan de l’opposition républicaine à Bambeto.
En service au Bataillon autonome des troupes aéroportées (BATA), cet officier militaire, devenu entre-temps commandant, a été roué de coups, ce jour-là, par des jeunes en colère et laissé pour mort dans une mare de sang.
Alors que des rumeurs annonçaient sa mort, il sera transporté d’urgence à l’hôpital de l’amitié sino-guinéenne pour recevoir les premiers soins médicaux.
Peu de temps après, le département de la Défense nationale prendra toutes les dispositions qui s’imposent pour son évacuation sanitaire dans un hôpital spécialisé au royaume chérifien.
De retour à Conakry, le commandant Gérard a rendu visite mardi au directeur de l’Information et des relations publiques de l’armée (Dirpa), Aladji Cellou, pour lui exprimer ses remerciements.
Ce porte-voix du ministère de la Défense, alors que la panique régnait dans la cité le 15 novembre dernier, a su, à travers divers canaux de communication, calmer le jeu pour éviter des représailles sur l’axe Hamdallaye-Bambeto-Cosa.