[dropcap]L[/dropcap]e Front national pour la défense de la constitution (FNDC) enchaine les manifestations de rue pour contraindre le pouvoir en place à renoncer à l’idée de mise en place d’une nouvelle constitution.

Il conditionne l’arrêt des protestations de rue par une déclaration officielle du président de la République annonçant son renoncement à l’établissement d’une nouvelle fondamentale.

De passage à Paris, Rachid Ndiaye, ministre d’État et conseiller spécial du président Alpha Condé, a été interrogé nos confrères de Jeune Afrique qui souhaitaient savoir si le pensionnaire de Sékhoutouréyah ne pourrait pas apaiser les tensions en clarifiant sa position autour du débat relatif au changement constitutionnel.

‘’Auprès de qui voulez-vous qu’il clarifie sa position ?’’, rétorque le ministre Rachid Ndiaye, qui assure que dans une démocratie, ‘’on ne peut pas imposer à un chef d’État de donner une réponse aux préoccupations de quelques personnes, surtout quand celles-ci ne concernent pas toute la nation’’.

A qui veut l’entendre, il dit que le président Alpha Condé ‘’n’a de compte à rendre à personne. Il a été démocratiquement élu pour un quinquennat renouvelable une fois. Il est à la fin de son deuxième mandat. C’est à lui de juger le moment opportun pour exprimer ses intentions’’.

Rachid Ndiaye indique à Jeune Afrique que la tenue des élections législatives, le 16 février 2020, devrait être la question fondamentale qui devrait préoccuper la classe politique et les citoyens guinéens.

Pathé BAH, pour VisionGunee.Info

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