A quelques heures du lancement de la campagne de recensement général de la population  prévu ce samedi 01 mars 2014, des agents recenseurs de la commune de Ratoma  hausse le ton pour le paiement de leurs primes de formation.

Réunis à l’école primaire de Kipé où ils ont suivi une formation, ces agents recenseurs  devraient faire un test final avant d’être déployés samedi sur le terrain. Au nombre de 710 présélectionnés pour suivre la formation, ils ont réfuté toute entrée dans les salles de formations pour le test final.

Selon nos sources d’informations, ces agents recenseurs devraient  percevoir une prime journalière de 35 mille GNF. Groupés en grand nombre dans la cour de ladite école, les manifestants ont exhorté les autorités du ministère du Plan à régler le problème de prime de formation avant le test final. Ce n’est pas tout, ces agents recenseurs qui veulent avoir toutes les garanties avant d’aller sur le terrain. Ils exigent le rehaussement de leurs primes de travail de 1,2 à 8 millions de Francs Guinéens,  la prime en charge de leurs prévisions alimentaires, ainsi qu’une  assurance sécurité des agents sur le terrain.

La grogne des agents recenseurs ne limitent pas à Conakry. A Kissidougou aussi, des agents font les mêmes réclamations. Aux dernières nouvelles, leurs primes de formation n’avaient toujours pas été payées.

Pour rappel, le renoncement général de la population vise à connaitre avec exactitude le nombre de guinéens et étrangers vivant en terre guinéenne d’une part, de s’inscrire dans le cadre des objectifs du millénaire pour le développement d’autre part.  A l’issue du  recensement,  l’utilisation des données estimatives ou approximatives seront mises à l’écart, nous apprend-t-on, pour enfin doter la Guinée de chiffres exacts dans la planification, le développement et surtout connaître les différentes couches de la société en tranche d’âge, sexe, et taux alphabétisation.

Boubacar Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

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