[dropcap]P[/dropcap]ouvoir et opposition sont restés à couteaux tirés sur un certain nombre de points devant contribuer à la crédibilisation de l’élection présidentielle alors en vue. Notamment la recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Ce, jusqu’au moment où le candidat de l’Union des forces républicaines (UFR) a décidé de prendre part à cette échéance telles que soient les conditions d’organisation de celle-ci.
Si pour beaucoup d’observateurs cette requête des opposants aurait eu une suite favorable – n’eût-été cette option de Sidya Touré -, cela est tout autre de l’avis du commissaire électoral Francis N’kpa Koulémou.
S’inspirant des dispositions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), le directeur adjoint du département Démembrement de la Céni indique que ce sont celles-ci qui ont joué à la défaveur de cette demande des opposants.
‘‘Puisque dans ces textes, il est clairement mentionné qu’à six mois d’une élection, aucune instance ou organe de gestion électorale ne peut opérer de refonte ou de recomposition en son sein’’, enseigne-t-il.
Non sans préciser que le cadre juridique d’une élection repose sur deux principes : les textes nationaux et les textes internationaux.
Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info
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