[dropcap] L[/dropcap]e secteur industriel a fait les frais, dans les années 80, d’une politique de réduction des coûts et de privatisation d’entreprises étatiques.

Censé prendre le relais d’un Etat dit défaillant au nom de la légitimation d’un entrepreneuriat dynamique qui allait créer des emplois et créer des richesses, elle prit finalement  le visage funeste de la désindustrialisation. Conséquence : le pays y perdit sa base industrielle avec un chômage de masse et une destruction sans précédent du capital productif.

Tirant les leçons de l’échec de cette politique, l’une des mesures fortes prises par le Professeur Alpha à son accession au pouvoir fin 2010, est de faire rentrer dans le giron de l’Etat des unités industrielles autrefois bradées et de redéfinir les contours d’une politique industrielle, gage d’une stratégie économique de développement.

Celle-ci a consisté dans ses grandes lignes à viabiliser d’une part, les unités industrielles existantes par une politique active de recherches des repreneurs crédibles. Et d’autre part, par une politique d’environnement ciblé sur l’amélioration du climat des affaires et la restauration des infrastructures de base pour lever les contraintes physiques qui pèsent sur l’investissement.

Cinq années plus tard, le secteur est sur la voie de l’industrialisation!

Beaucoup d’unités industrielles se sont installées. Par rapport à la période précédente, cela représente une évolution importante.

De plus, l’amélioration du climat des affaires a permis à la Guinée de gagner les places dans le classement Doing business, témoignant de la justesse des choix opérés mais aussi du signe de la compétitivité retrouvée du secteur.

Le prochain mandat sera placé sous le signe de la transformation structurelle de l’économie sous l’autorité du conseil présidentiel des investissements et des partenariats public privé.

La Direction de Communication du RPG ARC EN CIEL