Dans le cadre de la coordination des structures de saisie et récupération des biens de l’Etat, les structures concernées ont échangé ce jeudi 15 aout à Conakry. Au cours de la rencontre, il était question de faire le point sur la mission attribuée à chaque structure.

‘’Nous rentrons dans la phase liée à la refondation proclamée par le CNRD qui veut redorer le blason de l’Etat. Car, un État sans argent, c’est la pauvreté, il devient déliquescent. C’est la raison qui a amené le chef de l’Etat à penser à la création de cette structure qui pourra permettre désormais à l’Etat de pouvoir rentrer en possession de son dû. Et pour le faire, il faut que la structure soit en accointance avec les autres structures démembrées’’, indique le commissaire Jean Philippe Kadouno de l’ORDEF.

Avant de souligner que le rôle de sa structure, c’est ‘’la répression des délits économiques.  Nous, nous agissons sur les différents opérateurs économiques qu’ils soient privés ou publics ou les départements publics. Nous recevons les dossiers qui nous sont déposés et nous travaillons là-dessus de façon judiciaire et économique. On essaye d’élucider toutes les infractions qui portent atteints à notre économie. Et nous les envoyons au niveau de la CRIEF’’.

Quant au directeur général de l’AGRASC, il assure qu’à l’issue de cette rencontre, toutes les structures de saisie et récupération des biens publics sont au même niveau d’information.

Alpha Sény Sylla affirme que ‘’l’Etat qui a besoin de savoir le taux d’intérêt en ce qui concerne ses biens que ce soit les immeubles, les fonds ou n’importe quel bien en lien avec la procédure pénale. Cela permet à l’Etat de capitaliser ses revenus’’.

‘’Nous sommes dans la logique de rectification des institutions. Ce qui permet à l’Etat et à toutes les structures de récupérer tous les avoir de l’Etat’’, souligne le magistrat Sylla.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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