[dropcap]A[/dropcap]u moment où le président Ali Bongo appelle à un dialogue apaisé, le candidat malheureux à la présidentielle du 27 août, Jean Ping ne lâche pas prise. Il a fait une déclaration dans l’après-midi du jeudi 29 septembre.  

Sur son compte Twitter, l’ancien président de la commission de l’Union africaine assure qu’il ne reconnait pas le régime Bongo. ‘’Je ne reconnais pas ce pouvoir qui emprisonne, massacre et bafoue les droits humains les plus élémentaires au Gabon’’, écrit-il, appelant les gabonais à ‘’rejeter ce pouvoir’’ en vertu de la ‘’légitimité que vous – peuple gabonais m’avez donnée’’.

‘’Ali Bongo demande le dialogue – revolver sur la tempe- aux gabonais dont il vole l’élection. Nous refusons le dialogue sous son égide’’, dit-il en guise de réponse à l’appel du président gabonnais.

‘’Dans mes fonctions nationales et internationales j’ai pratiqué le dialogue, je ne suis pas contre mais pas en légitimant cette forfaiture’’, assure-t-il, invitant à nouveau les gabonais à une ‘’résistance active jusqu’à la fin de la forfaiture’’.

‘’Nous devons tous refuser ce coup d’état militaro-électoral qui n’offre aucune perspective au Gabon. Pour ma part, je m’y engage !’’, poursuit M. Ping qui précise plus loin que ‘’notre combat n’est pas contre un ou des individus. Notre combat est contre un système dictatorial et pour la démocratie au Gabon’’.

Il exhorte par ailleurs la communauté internationale à prendre des ‘’sanctions ciblées à l’encontre des personnes coupables de ce coup d’état au Gabon’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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