[dropcap]C[/dropcap]onakry, la capitale guinéenne est secouée par une série de manifestations d’élèves à la suite d’une grève déclenchée par les enseignants depuis le lundi 13 novembre dernier.

Selon le porte-parole du gouvernement, ce débrayage d’une frange du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée, vient rompre la relation de confiance que le gouvernement avait avec les syndicats. ‘’Heureusement que les centrales syndicales représentatives ont pris leurs responsabilités en condamnant l’attitude des dissidents’’, indique Damantang Albert Camara.

Il demande aux structures syndicales de mettre de l’ordre [en leur sein]. ‘’Il y a près d’une vingtaine de mouvements syndicaux, si chacun se lève et décide de faire une grève dans son coin, sans respecter la procédure, il faut imaginer la pagaille dans laquelle notre pays va retrouver, surtout dans un secteur aussi névralgique que l’éducation’’, explique-t-il.

Il déclare qu’il ‘’faut que la loi soit respectée et que les élèves ne se laissent pas entrainer dans des mouvements qui ne leur apporteront rien dans leur formation’’. Il ajoute que le gouvernement ‘’souhaite que le calme revienne et que la raison l’emporte’’.

Aux meneurs de la grève, il dira qu’ils sont sur une voie qui ne va pas aboutir. ‘’Nous ne voulons pas la confrontation. Parce qu’il n’y aura jamais de gagnants’’, estime le porte-parole du gouvernement. ‘’Il faut éviter d’aller à la confrontation et à la répression’’, plaide Damantang Camara qui prévient que toutefois l’Etat, à un moment donné, n’acceptera pas des mouvements de ‘’manière sauvage’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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