[dropcap]B[/dropcap]ah Oury a été remplacé à son poste de vice-président de l’UFDG chargé des relations extérieures et de la communication. Le vainqueur du premier round du procès qui l’oppose à la direction nationale du parti estime que la nomination de Chérif Bah ne tient pas la route.
Une question taraude les esprits : pourquoi procéder au remplacement de l’ancien ministre de la réconciliation quelques jours seulement après la décision de justice invalidant son exclusion ?
Selon le député Ousmane Gaoual Diallo, ‘’le temps politique est un temps de débats. On décide quand on veut, sans aucune pression’’.
‘’A n’importe quel moment, on l’aurait remplacé (…).Le parti politique décide en toute souveraineté du calendrier de ses actions’’, indique le parlementaire, qui pense que si Bah Oury avait été remplacé peu après son exclusion de l’UFDG, ‘’certains allaient trouver que c’est trop précipité’’.
Le principe de remplacement d’une personnalité est discuté en conseil politique, aux dires de l’honorable Ousmane Gaoual Diallo. ‘’Une fois que le principe de remplacement est acquis, on laisse la charge au président de l’UFDG de choisir la personne qu’il estime mieux pour incarner la fonction’’, clarifie le député uninominal de Gaoual.
Dans le camp Bah Oury, la décision de Cellou Dalein Diallo est perçue comme une violation des statuts et règlement intérieur du parti. ‘’Le président de l’UFDG ne peut pas nommer un vice-président, même s’il est intérimaire. Et pour nommer un vice-président intérimaire, c’est le bureau exécutif qui se réunit quand il y a nécessité de le faire. Là aussi, c’est un vice-président élu par un congrès qui doit être à ce poste de vice-président’’, estime Mohamed Lamine Keita.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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