Quelques heures après l’annonce de la réouverture de la frontière Sénégalo-Guinéenne, transporteurs routiers et commerçants retrouvent peu à peu le sourire. Cette réouverture qui a pris effet hier mardi 6 mai tient compte des impératifs sécuritaires, mais également des relations multiséculaires que les populations sénégalaises et guinéennes entretiennent, notamment sur le plan social et économique, selon le ministère Sénégalais de l’intérieur.
Fermée depuis plus d’un mois suite à la déclaration en Guinée de l’épidémie de la fièvre hémorragique virale à Ebola, les autorités Sénégalaises ont finalement rouvert la frontière avec la Guinée. Cette décision est perçue comme un ouf de soulagement dans la zone frontalière de Koundara, où des centaines de véhicules et camions avec des marchandises stationnaient, rapporte une source locale contactée par nos soins.
A l’annonce de la fermeture de la frontière, certains commerçants Guinéens en possession d’importante quantité de marchandises ont transité par la Guinée Bissau pour entrer sur le territoire Sénégalais. Curieusement, des Sénégalais en provenance du pays de la terranga avaient la latitude de fouler le territoire Guinéen et retourner au Sénégal sans être inquiétés, par voie terrestre.
Selon des médias Sénégalais, la fermeture de la frontière entre le Sénégal et la Guinée a causé des conséquences néfastes sur le marché Sénégalais. A Dakar par exemple, les marchandises en provenance de la Guinée commençaient à se faire rares dans les marchés aux fruits. Ce qui infligeait un sérieux coup sur l’économie sénégalaise, commentent certains confrères du Sénégal. Comme pour dire que si la fermeture de la frontière perdurait, une rupture de stocks de marchandises sera perceptible à Dakar. Ce qui sera très dommageable pour commerçants et consommateurs.
Boubacar Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info
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