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Réplique de L’Indépendant : KPC et les deux besaces

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[dropcap]U[/dropcap]n promeneur trouve sur sa route deux besaces, l’une remplie d’honneur et l’autre d’argent. Il est éprouvé par un seul choix : il préfère prendre l’honneur et abandonner l’argent. Qu’aurait fait KPC à sa place ?

KPC-oscarEn Guinée, le mensonge, décidément, a la dent dure. Bien que son histoire, et son ascension imméritée sur la scène soient récentes, un petit pigeon de chevet, de son petit bec soûl, veut nous présenter KPC comme un homme d’affaires, providentiel, exempt de tout défaut, un ‘’saint’’ parmi les saints, et nous faire estomper cette image qui le suit comme son ombre : celle du kleptomane, qui s’est enrichi en un clic.

Soit dit en passant, tout  journaliste indépendant  et soucieux de donner satisfaction à ses lecteurs, n’a nullement besoin de l’injonction de son patron fut-il ‘’Zeus’’, pour ouvrir une enquête en vue d’informer au mieux ses lecteurs sur des sujets d’ordre général se rapportant au droit de savoir du public. Et nul ne peut donc ôter le droit à notre rédaction de lorgner sur la face cachée de KPC, ce milliardaire instantané, réputé pour ses méthodes perfides.

Qui ne sait comment ce KPC, qu’un journal de la place a qualifié, à juste titre, de « caméléon politique », à un moment donné de l’histoire ?

Qui ne sait comment ce KPC s’est-il enrichi, à Conakry, au vu et su de tout le monde ? Dommage qu’en Guinée, ceux qui auraient dû aller en prison tôt, se la coulent douce plutôt dans les capitales étrangères, à la recherche d’honneur qu’ils n’aient jamais eu dans leur pays, au regard de leur passé lugubre.

Quelle autre histoire voudrait-on nous faire croire ? Un KPC, qui vient de s’offrir le ‘’trop prestigieux prix du CIMA’’, sait par-dessus-tout ce qu’il a dû débourser pour gagner « cet honneur », puisque ce prix, payé en cash –ne saurait être décerné gratis par conséquent.

Sinon, bien d’autres l’auraient raflé, étant donné que GuiCoPress ne figure en 2014 dans aucun registre des meilleures entreprises du continent. Or, chaque année, les meilleures entreprises d’Afrique, et par ricochet, leurs managers, sont répertoriés par les magazines spécialisés. GuiCoPress et son Caméléon politique ne figurent même pas dans le Top 50.

Que voudrait-on donc faire croire ? Le CIMA, comme tant d’autres associations privées, connues de l’opinion africaine, s’est laissé distraire et se faire corrompre, comme pratiquement chaque année mais à des degrés différents, en vendant son Oscars des Oscars au plus offrant qui, fort malheureusement pour lui, se trouve être le dernier de la classe en 2014, en l’occurrence KPC.

Est-ce par ce genre de couronnes que KPC compte redorer son blason, se refaire une image vierge au sein de l’opinion et auprès du président Condé, qu’il ne cesse de draguer depuis quatre ans ?

Qu’aurait-il fait dans sa promenade parisienne sinon qu’imiter le promeneur qui a pris l’honneur (les médailles) et abandonner l’argent ? Sait-il pourtant pourquoi le promeneur a choisi l’honneur ? KPC peut-il savoir qu’on prend toujours ce qu’on n’a pas chez soi ?

S’il compte convaincre les Guinéens qui voient déjà les réalisations de GuiCoPress fissurées, et convaincre peut-être le pensionnaire de Sekhoutoureya, par ce genre de musiques, c’est loupé, puisque tout d’un coup, rien de son enrichissement en 24 heures, et aussi et surtout sa traitrise ne sont près de s’estomper dans la mémoire collective : Alpha Condé, et même le dernier des Guinéens, sait les circonstances dans lesquelles il a tété avant de lâcher les mamelles de la transition, avec Sekouba Konaté ; aussitôt il tente de s’emparer du biberon de Sekhoutoureya, usant de toute sorte de sortilèges, n’hésitant pas à  lever  une armée de marabouts et de mystificateurs.

C’est donc un entrepreneur bien peu malin, un traître, cupide comme un os, incapable de se faire un nom tout seul, et de porter les oripeaux de vrai leader tout seul, qui est sacré « meilleur manager » (si ce n’est le meilleur mangeur) de l’Afrique en 2014. On dit que son premier contrat en tant qu’entrepreneur est un contrat de désherbage concocté avec la « grande » université de Conakry en 1998. Si toute la fortune de KPC provenait des herbes, que deviendraient alors les femmes balayeuses de Conakry ? Le ridicule ne tue pas un caméléon.

Quant au petit pigeon, qui joue au ‘’père-ok’’ auprès de KPC, il est temps pour lui de savoir que le destin d’’’attaché à la paresse’’ qu’il prétend jouer, ne consiste pas à injurier et calomnier d’honnêtes gens. Il doit plutôt se former à un débat digne et civilisé. Qu’il nous démontre (ou plutôt à l’opinion), que KPC est blanc comme neige, en justifiant l’origine de sa fortune, non pas avec un tas d’herbes, mais avec un tas d’arguments valables. A suivre !

Mory Diakité, in L’Indépendant

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