[dropcap]A[/dropcap] peine annoncé, le chronogramme de la Céni sur les élections locales est contesté par une partie de l’opposition. Alors qu’elles devraient se tenir au plus tard à la fin du premier semestre de l’année en cours, les élections locales ont été renvoyées à octobre 2016. 

“La Céni violé les procédures. Elle ne peut pas rendre public un chronogramme qu’elle a élaboré. Le chronogramme pour le rendre public, il faut que ça soit consensuel. Il devrait être validé par les partis prenantes et retourné au comité de suivi parce qu’à ce stade, c’est un projet. Mais après sa publication, ce n’est plus un projet, ça devrait faire l’objet de concertations”, analyse Aliou Condé, le secrétaire général de l’Union des forces démocratiques de Guinée.

Le député affirme que la Céni, au lieu faire une fuite en avant, doit rendre compte de ce qu’elle fait. “En mars 2015 la Céni a fait sa retraite à Kindia où elle a expliquée pour des raisons administratives qui relèvent du ministère de l’administration et du territoire qu’il y a des contraintes d’ordre juridique”, rappelle-t-il. “C’était en mars et maintenant nous sommes en février 2016 pendant toutes ces périodes qu’es qui a été fait pour lever les contraintes ?”, demande M. Condé.

Sur la publication du chronogramme, il estime que la Commission électorale est allé un peu trop vite. Conséquence, prévient-il, “cela va créer des prises de positions inutilement. Or, aujourd’hui le pays n’a pas besoin d’une autre crise. On a besoin de résoudre les problèmes avec sérénité”.

Aissatou Diallo, pour VisionGuinee.Info

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