Ça y est, c’est fait. Le RPG Arc-en-ciel, ancien parti au pouvoir, a été suspendu par le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation (MATD) à l’issue de la publication des résultats définitifs de l’évaluation des partis politiques, ce vendredi 14 mars. L’Union des forces républicaines (UFR) de Sidya Touré a également subi le même sort.
Le MATD a rendu publics les résultats détaillés de l’évaluation des 37 partis non évalués, ainsi que le résultat final de l’examen et de l’analyse des dossiers complémentaires des 67 partis mis sous observation et des 54 partis suspendus.
Selon le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Ibrahima Kalil Condé, ‘’ce processus exemplaire par son exhaustivité et sa rigueur ouvre la voie à une nouvelle ère de responsabilité et de transparence, indispensable pour le renforcement de notre démocratie’’.
À l’issue de l’évaluation, le RPG Arc-en-ciel et l’Union des Forces Républicaines (UFR) ont été suspendus de l’échiquier politique guinéen pour une durée de trois mois. Durant cette période, ils sont interdits de mener des activités jusqu’à leur régularisation.
‘’Quand vous êtes suspendu, vous n’avez pas le droit de mener des activités politiques. Vous devez vous concentrer sur la régularisation des manquements constatés pendant les 90 jours’’, a souligné Mme Camara Djenab Touré, directrice nationale des affaires politiques.
Outre le RPG Arc-en-ciel et l’UFR, plusieurs autres formations politiques sont également concernées par cette suspension, notamment l’Union des forces démocratiques (UFD) de Baadiko Bah, le Parti Socialiste (PS), le Rassemblement des démocrates indépendants (RDI), le Rassemblement pour la paix et le développement (RPD) et l’Union des guinéens pour le développement (UGD).
Le ministre Condé a réaffirmé la volonté du gouvernement de poursuivre l’assainissement de l’espace politique afin de garantir un ‘’fonctionnement transparent et équitable des partis politiques’’. Selon lui, ‘’la régulation effective des partis politiques apparaît ainsi comme une condition sine qua non pour garantir le respect des normes qui régissent leur fonctionnement. Elle est garante de la stabilité et de la crédibilité de notre système démocratique’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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