[dropcap]D[/dropcap]ans un communiqué émanant de sa direction, Radio France Internationale (RFI) déplore l’annulation de l’accréditation de son correspondant à Conakry, Mouctar Bah. Sanction prise après une démarche engagée par le ministère de la Défense, mentionne la source.
Selon RFI, Mouctar Bah n’a fait que son travail, rapportant des témoignages collectés dans la nuit du 7 novembre 2018 sur les circonstances de la mort de deux jeunes gens.
La radio mondiale précise que son correspondant à Conakry a également tenté, dès le lendemain matin, de joindre les autorités civiles et militaires pour obtenir leur commentaire sur ces témoignages, précisant que ces autorités concernées n’ont pas donné suite à ses appels et messages répétés.
Elle s’étonne de la mise en demeure lancée par la Haute Autorité de la Communication lui demandant d’accorder un droit de réponse au ministère de la Défense, assurant la réaction de ce département a été sollicitée par Mouctar Bah tout au long de la journée du 8 novembre.
Le communiqué mentionne que la rédaction parisienne de RFI avait fini par obtenir, le lundi 12 novembre, l’accord du directeur régional de la police de Conakry, également porte-parole du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, pour réagir à cette affaire. La réaction du contrôleur général Boubacar Kassé a été diffusée sur l’antenne de RFI, selon la radio, le même jour dans ses éditions de 18h30 et 22h30 en temps universel.
Rappelant que son antenne a toujours été ouverte à tous et qu’elle le demeure, RFI réaffirme son plein soutien à Mouctar Bah qui, avec plus de trente ans de carrière, est l’un des journalistes les plus chevronnés de Guinée.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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Mouctar bah défend sa communauté sinon c’est connu pas tous en Guinée c’est la police et les gendarmes qui gère les manifestations depuis les élections du président Alpha condé les militaires sont au camp donc disons nous la ve