Rio Tinto signe un accord-cadre pour l’emploi local avec ses contractants et fournisseurs de main d’oeuvre
Un nouveau pas vient d’être franchi par Rio Tinto dans le cadre du développement du gisement de fer de Simandou. A travers Simfer, a filiale guinéenne, le géant minier anglo-australienne, a signé un accord-cadre, le mercredi 31 mai, avec ses sous-traitants et fournisseurs de main d’œuvre.
Cet accord-cadre définit les exigences spécifiques en matière d’emploi local pour la construction des blocs 3 et 4 du projet Simandou. Il a été élaboré avec le concours de l’Inspection générale du travail et la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG).
Il vise à assurer une participation accrue des travailleurs guinéens tout au long des différentes phases de construction du projet, nous apprend-on auprès de Rio Tinto. Des directives claires et contraignantes y sont définies pour tous les contractants, y compris les sous-traitants et les fournisseurs de main-d’œuvre, afin de promouvoir l’emploi local et le développement de la main d’œuvre guinéenne dans le strict respect du code du travail.
Selon nos informations, l’accord-cadre donne la priorité à l’emploi de guinéens pour les postes disponibles, qu’ils soient qualifiés, semi-qualifiés ou non qualifiés. Mieux encore, les contractants de Rio Tinto Simfer ne peuvent recruter d’expatriés que s’il n’existe pas de ressource guinéenne disponible pour remplir les conditions de qualification et de compétence d’un poste.
L’accord-cadre prévient que tous les postes non-qualifiés doivent être occupés par des membres des communautés locales, c’est-à-dire les personnes directement impactées par le Projet. Il règle ainsi les conditions de recrutement, d’emploi et de rémunération des employés des sous-traitants de Rio Tinto Simfer.
Les contractants devront désormais à élaborer et mettre en œuvre un programme de formation et de développement pour chacun de leurs employés nationaux.
Dans le cadre du développement du projet Simandou, plus de 2300 personnes, dont 93% de travailleurs guinéens, ont déjà été mobilisées à date principalement pour la construction du site minier et du chemin de fer qui reliera Beyla à Kérouané. Le géant minier anglo-australien Rio Tinto envisage de mobiliser 6000 travailleurs supplémentaires d’ici la fin de l’année pour la construction de la mine et du chemin de fer.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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