[dropcap]L[/dropcap]e président zimbabwéen rencontrait ce weekend des vétérans de la guerre d’indépendance. Il leur a confié qu’il compte quitter le pouvoir en 2023.
Lors de la réunion du week-end, le chef de l‘État zimbabwéen a reconnu les difficultés économiques auxquelles font face ses compatriotes. Le pays est notamment confronté à une crise des devises provoquée elle-même par l’effondrement du système financier. A ces difficultés, faut-il ajouter des relations diplomatiques tendues avec la plupart des pays occidentaux depuis plus de 15 ans.
Ambitions présidentielles
Un autre point d’inquiétudes exposé par Mugabe, la persistance de factions au sein de la ZANU-PF. Un thème de plus en plus récurrent au sein de cette formation politique qui concentre tous les pouvoirs au Zimbabwe et qui est accusé d’empêcher ses militants de nourrir des ambitions présidentielles.
Le président du Botswana Ian Khama a suggéré en septembre dernier à son homologue zimbabwéen de quitter le pouvoir pour que le pays renoue avec la croissance. Une proposition froidement accueillie à Harare qui s’est étonné de la propension du Botswanais de traiter de cette question dans la presse.
Voici un dirigeant cancre, têtu et egoïste, le pouvoir c’est qui le donne, mais quand un être humain se donne le pouvoir, il lexerce comme Robert Mungabé. Il fait du mal a son peuple en pensant qu’il tient tête aux blancs. Il y a des heros et des zeros.