[dropcap]D[/dropcap]es scènes de panique ont été enregistrées dans différentes écoles primaires de la capitale. Des rumeurs faisant état de la propagation du virus Ebola se sont répandues comme une trainée de poudre. Des parents d’élèves ont vite accouru pour récupérer leurs enfants et les mettre à l’abri de la maladie.
Après la réaction officielle des ministres en charge de l’éducation, le directeur communal de l’éducation de Matoto accuse les vendeuses d’aliments dans les écoles d’être à l’origine de ces folles rumeurs. Ibrahima Kalil Konaté laisse entendre que ces scènes de panique ont débuté à l’école primaire Lansanayah. ‘’Celui qui est était
‘’Les colporteurs de rumeurs ont ciblé beaucoup d’écoles privées et publiques pour venir déstabiliser les enfants’’, explique le DCE de Matoto qui indique qu’après enquêtes, ‘’nous nous sommes rendus compte que les vendeuses à qui on a interdit l’accès dans nos établissements scolaires sont à la base de ces rumeurs’’.
Mais pour quelles raisons feraient-elles cela ? ‘’On partageait au quotidien nos espaces scolaires avec ces vendeuses pendant les récréations. Mais cette année à cause de l’épidémie Ebola, les autorités en charge de l’éducation ont décidé d’épargner ne serait-ce que pour les premiers mois de l’année scolaire d’interdire la vente des aliments au sein des écoles’’, pense M. Konaté.
Une décision appliquée à la lettre dans la commune de Matoto, rassure-t-il. ‘’Et celles qui ne sont pas de vendeuses professionnelles se voient mal à l’aise’’, sans bien comprendre le motif de la décision, conclut-il.
Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info
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