Saikou Yaya Barry réitère sa détermination à poursuivre le combat démocratique : ‘’Je ne suis pas prêt à baisser les bras’’
Après le non-lieu prononcé par la justice en sa faveur, Saikou Yaya Barry de l’Union des forces républicaines (UFR) réitère, depuis l’étranger, son engagement à poursuivre le combat pour la défense des acquis démocratiques en Guinée.
Autorisé à aller se faire soigner à l’étranger, le secrétaire exécutif de l’UFR a été relaxé à l’issue de son procès en compagnie de ses co-accusés Foniké Mengué et Ibrahima Diallo. Depuis l’étranger où il poursuit son traitement médical, Saikou Yaya Barry a réagi au verdict du juge Kabinet Keita.
‘’J’ai perdu ma mère dans cette situation. J’ai perdu mon père quand j’avais quatre ans. Je n’avais jamais quitté ma mère qui m’a élevé. Je suis sûr qu’aujourd’hui, de là où elle, elle se repose et nos prières l’accompagnent’’, commente-t-il dans Mirador.
‘’J’avais perdu espoir avec la justice de notre pays. Je me demandais s’il y avait toujours des hommes de valeurs capables de rendre justice dans ce pays. Parce que beaucoup de choses se sont passées avant notre cas. On a vu la manière dont Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré ont été sortis de leurs maisons’’, rappelle Saikou Yaya Barry.
‘’La composition de la justice, il faut qu’on ait des hommes de valeurs, des référentiels dans notre pays. Malheureusement c’est ce qui risque de partir en lambeau. Ce juge a pris une décision. Ce n’est pas extraordinaire parce qu’il a dit le droit. Nous disons tous que c’est extraordinaire, parce que les gens ne sont pas habitués à dire le droit. C’est ce qui fait que nous apprécions le comportement de ce juge’’, précise-t-il.
Saikou Yaya Diallo rappelle que ‘’je n’étais même pas dans une situation. On ne m’a pas vu dans une manifestation. On m’a arrêté pour mon opinion par rapport à des manifestations. Donc, le juge a dit le droit et j’espère que d’autres vont suivre l’exemple pour continuer à dire le droit, ne pas avoir peur de dire le droit’’.
Ce proche de Sidya Touré assure que rien ne pourra l’empêcher de poursuivre la lutte en faveur de la défense des acquis démocratiques en Guinée. ‘’Ce combat pour la démocratie et la défense des droits de l’homme, je le mène depuis 22 ans et je ne suis pas prêt à baisser les bras’’, assure-t-il.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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