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Salam Sow : ‘’Durant toute ma carrière, je n’ai jamais gagné 10.000 dollars…’’

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[dropcap]D[/dropcap]ans sa carrière de footballeur professionnel, l’ancien milieu de terrain, Abdoul Salam Sow, a joué dans plusieurs clubs. De la France en Turquie en passant par la Corée du Sud et la Grèce, le Golden Boy a eu un parcours avec des hauts et des bas.

‘’Ce n’est pas parce que j’aimais changer de club. Mais dans la vie, on a besoin d’un entourage sain. Sinon, c’est très difficile de s’en sortir’’, relativise celui qui se fait appeler Golden Boy.

Parlant de sa carrière, Salam Sow dira qu’il avait du talent. Sur le terrain, il assure avoir été souvent pénalisé par des blessures. ‘’A l’époque, dans un club occidental, il fallait avoir 2 ou 3 étrangers. Quand tu te blesses, on te met à côté. Mais ce n’est pas par méchanceté, c’est business’’, admet-il.

Si de nos jours, des footballeurs peuvent engranger des millions de dollars par an, souligne-t-il, ‘’durant toute ma carrière, je n’ai jamais gagné 10.000 dollars par mois. Mais il m’arrivait de mettre un peu d’argent de côté parce que j’avais une famille en Guinée. Il fallait subvenir aux besoins de mes proches’’.

En Europe, assure-t-il, ‘’il faut avoir 80% de chance et 20% de talent pour jouer dans les plus grands clubs du monde. Le talent ne suffit pas, il y a la chance (…). En Asie, j’ai été le premier africain à avoir joué dans le champion sud-coréen. J’y étais avec le français Stéphane Paye. Au départ, je ne savais que j’étais venu pour faire un essai. Après le test, Stéphane m’a dit que c’est moi qui suis retenu’’.

‘’Je suis resté en Corée du sud durant 6 mois. Ils voulaient renouveler mon contrat en raison de 20.000 dollars par mois, j’ai dit que je ne peux pas vivre dans ce pays où même le jour du match, on pouvait s’entrainer deux à trois heures. Ensuite, on pouvait faire quatre heures de trajet dans un bus pour aller disputer un match. Ça ce n’est pas un monde de pros, j’ai décidé de quitter’’, rembobine Salam Sow sur CIS TV. .

Il demande à la nouvelle génération de footballeurs de s’entourer de bonnes personnes pour mieux évoluer. ‘’Pour être au plus haut niveau, il faut choisir une bonne femme. Pourquoi ? La femme chasse les escrocs. Quand tu es seul, tu es vulnérable, il faut avoir une femme qui t’accompagne, tu te confies à elle. Moi, je n’ai pas eu cette chance’’, révèle-t-il, avant d’assurer que des femmes sont à l’origine de réussite de bon nombre de joueurs guinéens dans leur carrière footballistique.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 666 905 416/boussouriou.bah@visionguinee.info

1 commentaire
  1. Panafricain dit

    Message bien compris et bonne continuation

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