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Sale temps pour la presse en Guinée : ‘’Ils veulent commettre des actes sans témoin’’

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En plus des restrictions liées à l’accès à l’internet, les médias continuent de vivre le calvaire en Guinée avec le brouillage des ondes des radios et le retrait de télévisions privées sur les bouquets Canal+ et StarTimes.

En Guinée, les journalistes traversent une période difficile. Face à la junte militaire, les professionnels des médias bénéficient de la solidarité des acteurs politiques, de la société civile et des syndicalistes.

‘’Le brouillage des ondes des médias indépendants, les nombreuses restrictions à l’accès à l’internet et aux réseaux sociaux, le retrait des médias indépendants dans le bouquet de diffusion de Canal+ et StarTimes pour certains ainsi que l’interdiction systématique et absolue du droit à la manifestation sont des pratiques anciennes et rétrogrades qui nous ramènent hélas à la sinistre période de la révolution avec pour unique média la RTG’’, indique le président de la commission communication de l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD).

Souleymane Souza Konaté estime que ‘’ces vieilles méthodes avec lesquelles le CNRD a promis de rompre, mais qu’il a finalement répétées et amplifiées à la vitesse de l’éclair ont fait de la Guinée un pays régit par un absolutisme étouffant où la junte décide seule de ce que les citoyens doivent penser et/ou dire’’.

Quant au président du Mouvement démocratique libéral (MoDeL), il assure que la junte veut ramener la Guinée en arrière. ‘’Ils sont en train d’éteindre toutes les lumières qui sont censés éclairer la République de Guinée. Nul ne peut marcher sur le chemin du développement dans l’obscurité. Les médias que vous êtes, vous êtes nos éclaireurs, l’interface entre nous, l’opinion publique et les autorités. Donc il n’est pas question d’accepter ce musèlement que moi, j’ai qualifié de lâche. Parce qu’il n’y a aucune raison. Ils veulent commettre des actes sans témoin. Il n’y a aucune question d’urgence nationale ou de sécurité nationale’’, estime Aliou Bah.

Tout en soulignant que ‘’pour rien au monde, on ne peut se débarrasser des médias’’, il affirme que ‘’ceux qui sont en train d’imaginer des choses sont libres de le faire. Mais ce pays, chacun de ses fils doit contribuer à sa construction’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 622 98 97 11/boussouriou.bah@visionguinee.info

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