[dropcap]L[/dropcap]es violences postélectorales ont conduit à la mort de 7 personnes, selon un bilan. Face à la presse jeudi, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a tenté de calmer les esprits.

Salifou Kebé a déploré les violences post-électorales ayant causé des morts. ‘’On n’aurait pas dû en avoir. Ces élections, nous les avons voulues sociales. Nous avons veillé particulièrement à associer tous les acteurs autour de tout ce que nous faisons’’, indique le patron de la CENI.

‘’D’où sont venues les violences ?’’, se demande-t-il, estimant qu’il y a eu de la ‘’maladresse dans les propos. Beaucoup ne maitrisent pas les déclarations politiques. Certainement, ils ont dû dire des choses qui ont échauffé les populations qui se sont levées les uns contre les autres’’.

‘’On n’a pas encore publié les résultats, les violences ont commencé, je ne comprends pas’’, nuance Maitre Kébé. Selon  lui, ‘’il n’y a pas eu de violences dans les bureaux de vote. Personne n’a été empêchée de voter. Après le vote, on commence à se prendre au collet dans les quartiers’’.

Salifou Kebé  rassure que son institution travaillera pour que la ‘’vérité des urnes soit connue, mais aussi que la paix règne.  Le patrimoine commun, qui est la Guinée, est mis en danger parce qu’on a voulu choisir nos représentants dans nos localités. Les élections ne sont pas une bataille rangée’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
00224 666 905 416/boussouriou.bah@visionguinee.info