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Saliou Bella Diallo convaincu que Dalein finira par dialoguer avec le pouvoir : ‘’il a déjà commencé à céder…’’

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[dropcap]S[/dropcap]amedi, le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a prévenu que son parti n’ira pas au dialogue tant que ses cadres seront en prison. Cellou Dalein Diallo réclame la réouverture du siège et du Quartier général de sa formation politique et la levée de l’interdiction de voyage dont il fait l’objet avec sa femme et des collaborateurs.

Au micro de VisionGuinee, le président du parti Afia, Dr Saliou Bella Diallo, a déclaré  que Cellou Dalein Diallo finira par lâcher prise.

VisionGuinee : Malgré la création du cadre permanent de dialogue, le camp de Cellou Dalein Diallo refuse de prendre part à des discussions autour de la table. Comprenez-vous la position de l’UFDG ?

Dr Saliou Bella Diallo : La démocratie, c’est comme ça. Mais ça ne tiendra longtemps, je vous assure. Je suis l’un de ceux qui ont participé au haut niveau à tous les dialogues en Guinée. J’ai même été du présidium et des signataires des conclusions. Je suis quelqu’un qui connait très bien le dialogue en Guinée. Dans ce pays, Les dialogues ont toujours commencé de cette manière avec des refus catégoriques ainsi que des attitudes parfois pas courtoises, voire même belliqueuses. Mais la vérité finit toujours par triompher. Quand on vous dit ‘venez autour de la table, on va discuter de tous les problèmes qui nous assaillent’, c’est une expression très forte. A tous les dialogues que nous avons eus, les conclusions obtenues ont permis à la démocratie guinéenne d’évoluer et de se hisser très haut. Ce dialogue permanent que le Pr Alpha Condé a proposé en mettant en place une structure fiable finira par attirer toutes les personnalités concernées. Rassurez-vous que ça va réussir, l’optimisme est permis.

Etes-vous convaincu que Dalein finira pas baisser la garde ?

Il a déjà commencé à céder. Je connais des opérateurs économiques qui étaient avec nous au bureau exécutif du PRP, de l’UPR et finalement à l’UFDG qui parfois quand les cadres du parti étaient collés, nous aidaient à retrouver des solutions réelles. Ces gens ont déjà commencé à sensibiliser, convaincre les leaders. Ils sont en train de changer de positionnement, fort heureusement, dans le sens de l’objectivité et de la sincérité. Si avant, ils disaient qu’ils ne sont pas intéressés, ils ont commencé à parler des conditions pour que nous puissions aller au dialogue. Il ne faut pas occulter le fait que ceux qui sont en prison ont fait une tribune. Des organismes sont en train de travailler pour que les leaders sachent qu’on ne peut pas rester figés. Le dialogue est une opportunité unique pour que nous puissions nous retrouver autour de la table pour trouver des solutions réelles à la crise.

La libération des détenus politique ne pourrait-elle pas faciliter l’ouverture du dialogue ?

On ne peut pas commencer par la fin. Il faut commencer par le début. Je suis optimiste. Chacun viendra avec ses revendications, les exposer autour de la table et le dialogue va commencer. Chaque partie va jouer son rôle pour que la vérité triomphe. Par le passé, nous avons trouvé toutes les solutions autour de la table et 99% des conclusions ont été sanctionnées par des applications (…). Nous avons l’espoir que chaque camp finira par accepter de dialoguer.

Sans conditions, vous voulez dire ?

Les conditions, c’est lors des discussions qu’il faut les poser. Quelqu’un qui va à la chasse ne doit pas dire qu’il faut forcement revenir avec une antilope. Il faut juste avoir des outils pour la chasse. Nous demandons à chacun d’être animé de bonne foi pour qu’aussi bien au niveau de la mouvance, de la société civile et de l’opposition que chacun mobilise toute sa pressasse. C’est autour de la table que tout doit être déballé.

L’opposition reproche à Alpha Condé de ne pas respecter les accords issus des dialogues. Que répondez-vous.

Le Pr Alpha Condé est au-dessus de la mêlée, c’est quelqu’un qui est très humain, sensible et qui aime tous les guinéens. Il a lui-même saisi des occasions pour apporter des solutions. Seulement, chacun doit être réaliste pour que nous puissions aller vite au dialogue.

M. Siradio Diallo, paix à son âme, m’a enseigné que la politique de la chaises vide ne paye jamais (…). Les corolaires de la politique de la chaine vide sont méchants, négatifs, irréversibles et implacables. Les politiciens doivent s’en méfier.

Par Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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