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Salon de l’agriculture de Paris : la Guinée et le Mali absents…la Côte d’Ivoire et Sénégal marquent leur présence

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L’absence de la Guinée et du Mali se fait remarquer suite aux périodes transitoires que les deux pays traversent.  Plusieurs pays du continent africain ont effectué le déplacement pour la France et leurs stands comptent parmi les plus importants des délégations étrangères présentes au Salon de l’agriculture qui s’est ouvert ce samedi 26 février jusqu’au 6 mars au parc des expositions à Paris. 

À date, aucune délégation officielle guinéenne n’est aperçue sur les allées du salon et aucun stand n’est à l’effigie du pays.

En Guinée, les paysans et entrepreneurs agricoles sont moins structurés et ne bénéficient pas assez d’accompagnement institutionnel afin de faciliter les procédures administratives pour effectuer le voyage pour la ferme urbaine de Paris. Aussi, ces trois dernières années, une trentaine d’entrepreneurs agricoles ont été victimes d’incendies et de pillages, qui ne sont toujours pas élucidés.

Kambou Lydie, présidente de la coopérative des productrices de karité dans la région de Bounkani en Côte d’Ivoire.

À côté des nombreux stands ivoiriens, sénégalais, le Soudan et le Nigeria sont représentés par des paysans. Ils sont venus présenter leurs produits et créer des partenariats. On note également la présence des pays de l’Afrique maghrébin, le Maroc, la Tunisie et l’Algérie.

Le Rwanda y est avec son café Arabica, une première participation pour ce pays d’Afrique centrale. Quant au Nigeria, ce géant de l’Afrique mise fortement sur l’agriculture. Elle représente un quart de son PIB. Mais les exportations de ces produits comme le cacao, le sésame ou la noix de cajou ont connu une importante chute à la fin de l’année 2012.

L’objectif majeur des exposants africains est d’intégrer le marché agricole international. 

Au salon, un stand coûte entre 100 et 150 euros le mètre carré hors montage et décoration qui restent à la charge du participant. « Dans le cas de l’Afrique, ce sont souvent les ministères qui payent l’emplacement et la construction, mais ce n’est pas une obligation », renseigne Valérie Le Roy, directrice du salon de l’agriculture.

Thierno DIALLO

Envoyé spécial de Agrimidi.com à Paris

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