La conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO a décidé le weekend dernier de maintenir les sanctions contre la Guinée, le Mali et le Burkina. Les membres du gouvernement et autres hauts fonctionnaires de ces trois pays en transition sont sous le coup d’une interdiction de voyager.

Pour Bogola Haba, soutien de la junte militaire, les récentes manifestations sur l’axe Le Prince sont les conséquences des sanctions de la CEDEAO et de l’UA contre la Guinée. ‘’C’est immoral’’, s’insurge-t-il. 

‘’Il semble que,  pour que  la Guinée  soit sanctionnée par la CEDEAO et l’UA les 18 et 19 février 2023, il fallait absolument que nos businessmen guinéens de crise organisent sur l’axe le Prince la manifestation violente du 16 février 2023 et que trois de nos jeunes compatriotes soient sacrifiés. C’est cynique, dégradant et immoral’’, martèle le coordinateur du Front national pour la défense de la transition. 

Malheureusement, estime-t-il, avec une telle strategie qu’il juge non payante, ‘’le pouvoir s’éloigne de plus en plus de ces businessmen de crise car les guinéens et guinéennes ne sont plus dans ce disque périmé depuis le 5 Septembre 2021’’.

Il se dit plus que jamais convaincu que ‘’tout le monde veut lutter contre les crimes économiques et l’enrichissement illicite pour que les chantiers du développement bougent enfin et l’égalité chance pour tous  s’instaure’’.

Bogola Haba sollicite des prières ainsi que des actions pour une transition pacifique et réfondatrice de 24 mois en Guinée.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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