Secteur minier bauxitique : le Colonel Mamadi Doumbouya redonne à la Guinée sa ‘’souveraineté minière’’
Depuis le 05 septembre 2021, la République de Guinée vit sous un soleil nouveau. Le CNRD, sous le leadership du Colonel Mamadi Doumbouya, n’en finit pas de nettoyer les écuries d’Augias. Plaçant l’intérêt supérieur de la Guinée au-dessus de tout, il vient de poser ce vendredi 08 avril 2022, un acte qui restera à jamais gravé dans les annales de l’histoire du pays.
Face aux géants du secteur bauxitique intervenant sur le territoire national, il a exigé la transformation sur place du minerai de bauxite.
Le Chef de l’État a commencé son intervention par rappeler que les sociétés minières sont à la recherche du profit maximum avant de marteler que cela ne doit pas se faire au détriment des intérêts de la Guinée. En plus de la construction des raffineries, l’homme du 05 septembre a mis un accent particulier sur les matières premières et les produits rentrant dans la transformation de la bauxite en alumine, qui doivent désormais être produits sur place.
Le Colonel Mamadi Doumbouya a souligné la complexité liée à la construction de raffineries d’alumine. Cependant, il s’est voulu rassurant à l’égard des investisseurs, concernant la partition que doit jouer le Gouvernement guinéen.
Pragmatique, il a engagé le Gouvernement à établir un chronogramme clair et détaillé, et ce, avant la fin de ce mois-ci. Et les sociétés minières devront s’y plier, sous peine de se voir infliger de lourdes pénalités, a mis en garde le Chef de l’État.
Une exploitation minière n’a de sens que si elle profite économiquement et socialement à toutes les parties prenantes. Les travailleurs et les populations impactés comptent sur une offre d’emplois, de marchés locaux et de projets communautaires viables.
En Guinée les mines sont considérées par les populations des zones d’exploitation comme une malédiction, quoique dans les faits, l’extraction minière soit, par nature, une activité économique à fort impact. L’ouverture d’une exploitation minière aura toujours des répercussions sur la population locale, en bien comme en mal. Le dérèglement du terrain, les modifications apportées sur la qualité et la disponibilité de l’eau, etc.
La Guinée est certes un scandale géologique, mais ses minerais ne sont pas infinis et ils n‘ont pas le don de la régénération. C’est donc la fin de la récréation, les mines doivent profiter à l’ensemble du peuple de Guinée. La messe est dite. Aux acteurs du secteur minier d’opérer leur mue.
MMS
Sacré Doumbouya, encore un discours populiste, pour Gogos et autres simples d’esprit !! Lol !!
Sait-il que l’industrie de l’aluminium est très énergivore !?
Où viendra cette grande quantité d’énergie nécessaire à faire fonctionner toutes ces usines d’alumine !?
Il s’agit d’industrialisation, donc d’investissements lourds. On est pas dans l’armée, où on menace à tout va !!
Le chef de la junte militaire guinéenne s’est-il un seul instant posé la question de savoir comment subvenir aux besoins en énergie de toutes ces sociétés productrices de bauxite guinéenne, si elles doivent toutes transformer leurs productions en alumine ?
A t-il en sa possession, une étude sérieuse sur la faisabilité de cette ambition de vouloir transformer sur le sol guinéen, la bauxite en alumine !?
La capacité du barrage hydroélectrique de Souapiti est de 450 MW et celle du barrage de Amaria, de 300 MW. Total : 750 MW.
Quelle part reviendra aux industries d’alumine ? Cette part permettra de faire fonctionner combien de ces usines d’alumine très énergivores ?
La communauté internationale a financé des lignes d’interconnexion électriques OMVG et OMVS à coup de centaines de millions d’euros, pour exporter l’électricité guinéenne, en Guinée Bissau, en Gambie, au Sénégal et au Mali. Tous ces pays, y compris la Guinée se sont donc endettés pour rien !? Lol !!
Si les usines d’alumine se taillent la part du lion et les lignes électriques OMVG et OMVS sont approvisionnées, que restera t-il alors pour l’électrification des villes et villages guinéens !?
Après Kaleta et Souapiti, la Guinée n’est plus solvable et ne peut donc plus s’endetter davantage pour construire de nouveaux barrages hydroélectriques et combler son faible taux d’électrification !!
À moins que la politique du régime militaire ne soit de fournir ces 750 MW pour la production d’alumine, pour en tirer une plus value ; puis exporter le reliquat à l’OMVG et importer de l’électricité ivoirienne pour électrifier les villes Guinéennes, comme c’est actuellement le cas à Nzérékoré, Lola, Yomou, Dieké…, qui bénéficient maintenant d’une électricité ivoirienne, stable et à bon marché 24H sur 24 ; et bientôt ce sera le tour des villes de Beyla, Kérouané, Kankan, Siguiri…
Des études de faisabilité, rien que des études, avant toute prise de décision à la hussard !!
À bon entendeur, merci !!