Le responsable des stratégies et planification du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) a exprimé son indignation samedi suite aux cas de morts enregistrés à l’occasion de la manifestation du 20 octobre. Sékou Koundouno promet que ces crimes commis sous le règne du colonel Mamadi Doumbouya ne resteront pas impunis.

Ce responsable du FNDC accuse le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) de se livrer à des repressions sanglantes sur l’Axe Hamdallaye-Bambeto-Cosa.

‘’Ce qui se passe dans notre pays est planifié (…). Le haut commandant de la gendarmerie nationale a clairement indiqué devant la presse nationale et internationale qu’ils mettront en place un dispositif 24h/24 sur l’Axe. Quand on connait le jargon militaire, on saura ce que veut dire ce dispositif H24 sur une partie du territoire national’’, fait remarquer Sekou Koundouno dans Mirador.

‘’Hier n’était pas un jour de manifestation, mais Amadou Bailo Bah a été froidement assassiné à Hamballaye et Amadou Oury Sow du côté de Cosa. Cette comptabilité macabre vient s’ajouter à toutes ces personnes qui trouvent la mort dans des conditions où l’Etat a complément fui sa responsabilité’’, a-t-il ajouté.

Il assure que le FNDC est à pied d’œuvre pour qu’une enquête internationale soit menée par les Nations Unies pour situer les responsabilités sur les cas de morts. ‘’Dès ce lundi, nos avocats vont saisir le secrétaire général des Nations Unies afin de l’adjoindre de prendre des dispositions idoines afin qu’une enquête internationale soit menée’’, a annoncé Sekou Koundouno.

‘’En ce qui concerne le colonel Mamadi Doumbouya, le général Balla Samoura, le général Sadiba Koulibaly, le ministre Mory Condé, nous passerons le reste de notre vie à les faire regretter leur forfaiture. Nous leur promettons sur tout ce que nous cherchons dans la vie,  la main sur le Coran, nous passerons le reste de notre vie à les trimballer devant les juridictions afin qu’ils répondent de leur forfaiture’’, a ajouté le responsable du FNDC.

‘’Qu’ils sachent qu’à tout moment, ils peuvent perdre le pouvoir et nous ferons en sorte qu’à l’image de ce qui se  passe maintenant pour le procès du 28 septembre, qu’ils puissent aussi être trimballés devant les juridictions et qu’ils répondent des actes qu’ils sont en train de poser maintenant’’, a conclu Sekou Koundouno.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

00224 621 77 38 52/bahpathe17@gmail.com