Le responsable des antennes du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) a été arrêté samedi dernier et conduit à la Maison centrale de Conakry suite à une ordonnance de la justice, après des mois de cavale. Sekou Koundouno raconte dans quelles circonstances, son compagnon de lutte a été appréhendé.
Le responsable des stratégies et planification du FNDC, Sékou Koundouno dénonce l’arrestation de Billo Bah, avant de donner les détails sur l’interpellation de son compagnon.
‘’Nous ne qualifions pas de kidnapping l’arrestation du camarade Billo Bah qui est le responsable des antennes du FNDC. Les faits parlent d’eux-mêmes. Dans la journée du 21 janvier 2023, une équipe de la DST (direction de la surveillance du territoire) qui travaille aux renseignements intérieurs a mis des équipes à la recherche de Billo’’, raconte-t-il.
Selon lui, ‘’ce jour-là, Billo avait des rencontres à la fois de mobilisation et sensibilisation à Dabompa, au Km 36 et à Tombolia. Cette équipe, appuyée par des unités des Forces spéciales, a kidnappé Billo aux alentours de 19h au rond-point de Tombolia. Ils sont allés le mettre du côté de l’escadron mobile tout près de Dabompa où des équipes de la direction centrale des investigations judiciaires de la gendarmerie sont venues le prendre pour le déposer au niveau du Haut commandement’’.
‘’A ce niveau, ils ont voulu que Billo se prête à certaines questions sur le fonctionnement du FNDC, des actions en cours, le rôle qu’Ibrahima Diallo joue, le lien qu’il a avec moi. Il leur a fait comprendre qu’il donne son identité en tant que responsable des antennes, il ne se prêtera à aucune autre question. Mais qu’il a besoin d’un médecin pour se faire consulter’’, poursuit Sékou Koundouno.
Ce responsable du FNDC assure que les forces sociopolitiques sont en train de se donner la main pour faire cesser ce qu’il qualifie de violation des droits et libertés des citoyens par le CNRD.
‘’Face à ces séries de privations et restrictions des libertés individuelles, collectives mais aussi de l’espace politique et social, comme les cas d’incarcération prolongée des camarades Foniké Mengué, d’Ibrahima Diallo, mais aussi des cas comme l’évacuation sanitaire de Dr Fodé Oussou, l’arrestation de Billo Bah et toutes les autres violations récurrentes des droits de l’homme, depuis deux mois, toutes les dispositions pratiques et opérationnelles sont prises’’, révèle Sékou Koundouno.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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Mon Frere sekou nous nous voulons plus un autre 28 Septembre en guinee .