Les partis politiques du G58, le RPG Arc-en-ciel et alliés étaient réunis, ce mercredi au siège de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) pour discuter du chronogramme de la transitons. Représentant le navire jaune à cette rencontre, Sékou Souapé Kourouma a estimé qu’il est temps pour les politiques de s’unir face au Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD).

Face aux critiques acerbes depuis l’annonce de leur participation à cette rencontre, les responsables du RPG Arc-en-ciel restent droits dans leurs bottes. 

‘’Les alliances chez nous, c’est en fonction des intérêts et des circonstances. Avec le PUP [le parti de Lansana Conté], nous étions de grands adversaires. Mais ce qui s’est passé ne nous a pas empêchés de nous retrouver en 2010 dans une alliance qui a porté Alpha Condé au pouvoir. Donc, il n’y a pas  d’adversaires à perpétuité, ni d’alliés pour toujours. Les circonstances d’aujourd’hui exigent que toutes les forces politiques du pays se retrouvent pour faire face à la nouvelle situation qui est la fixation unilatérale de la durée de transition à 39 mois’’, indique Sékou Souapé Kourouma au micro de VisionGuinee.

Et ce cadre du RPG-Arc-en-ciel de rappeler que dans ‘’les années 90, nous étions dans l’opposition alors que la junte militaire dirigée par Lansana Conté était au pouvoir. Il y a eu assez de péripéties à l’époque. Ensuite, il y eu la légalisation des partis et nous étions adversaires, le PUP et le RPG Arc-en-ciel. Mais après, on s’est retrouvés. Donc que c’est l’histoire qui continue aujourd’hui’’.

‘’Vous pouvez demander aux responsables de l’UFDG, quand ce parti a tenu son premier meeting, en tant que secrétaire général de la jeunesse du RPG, j’étais présent. Vous pouvez demander à Bah Oury et d’autres militants de cette époque’’, informe-t-il avant de rappeler qu’en politique, ‘’nous ne sommes pas des ennemis, nous sommes des adversaires et nous pouvons être des adversaires selon less circonstance’’.

Aujourd’hui, dit-il, ‘’les circonstances diffèrent et nous sommes aujourd’hui ensemble parce que nous avons mené le combat démocratique depuis les années 90. Nous nous retrouvons aujourd’hui face à la même situation. On est obligés de nous comprendre et de faire face à la nouvelle situation’’. 

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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