[dropcap]D[/dropcap]nans la nuit du 28 au 29 septembre, le quartier Darou Salam situé dans la périphérie de Mbour a été le théâtre d’un crime passionnel. Ndiaga Bèye, 41 ans, a battu à mort sa femme. Au cours de cette fameuse soirée en effet, Ndiaga Bèye sent le besoin de satisfaire sa libido. Sur le lit, il réveille sa femme qui sursaute et lui demande d’attendre un autre jour, car elle est fatiguée et n’est pas dans les dispositions de pouvoir entretenir des rapports sexuels avec lui.
Le mari se met dans tous ses états et tente de forcer son épouse, mais cette dernière résiste. Après avoir tenté en vain d’assouvir ses pulsions dérangées, il décide de manifester sa colère d’une manière très violente. Il s’acharne sur sa femme, la roue de violents coups qui la plongent dans les vaps.
Au bout de quelques minutes d’inertie, elle reprend conscience et charge sa fille d’aller demander à un voisin qui dispose d’un véhicule de l’amener à l’hôpital. L’automobiliste, en parfait voisin, se précipite à son chevet et se prépare à l’évacuer à l’hôpital. Mais le mari dit niet et demande au chauffeur de vider les lieux.
Il souligne que sa femme souffre simplement d’une crise d’épilepsie, le lendemain il la conduira à l’hôpital. Malgré les souffrances de la dame, Ndiaga Bèye campe sur sa position. Ce n’est que lendemain que la dame est évacuée au district sanitaire de Téfess. Mais vu son état de santé très critique, elle est évacuée d’urgence à l’hôpital Fann de Dakar.
Au bout de trois jours d’hospitalisation, elle succombe à ses blessures. Le mari est aussitôt arrêté. Durant l’enquête, il soutient que sa femme s’est cognée la tête sur le lit lorsqu’il tentait d’avoir des rapports avec elle. Mais, il est accablé par le certificat du genre mort qui atteste des coups violents ayant entraîné la mort de la dame.