[dropcap]A[/dropcap] son domicile où il a reçu VisionGuinee la semaine dernière pour un entretien, Bah Oury a accepté de revenir sur son exil forcé, suite à l’attaque du domicile du président Alpha Condé le 19 juillet 2011.
“S’exiler, c’est comme mourir”, illustre l’ancien ministre de la réconciliation nationale, qui dit avoir tenu bon grâce au soutenu de ses proches. “J’avais le soutien de ma famille et proches qui m’ont aidé durant cette traversée du désert”, confie-t-il.
“Ce qui était encore plus douloureux, c’est que le parti pour lequel je me suis battu pendant des années et des années, n’a pas été solidaire à travers sa direction nationale”, martèle Bah Oury. “Ce sont les responsables de ce parti qui m’ont le plus fait souffrir durant cette épreuve où j’avais besoin dans une large mesure d’être soutenu”, se lamente-t-il.
Pendant les quatre longues années d’exil, affirme-t-il, “je me suis senti trahi par ceux qui devraient être les principaux acteurs d’une dynamique de solidarité pour les détenus et exilés. Aujourd’hui encore, ils sont en train encore de montrer leur vraie nature jusqu’à organiser une tentative d’assassinat sur ma personne”.
Exclu de l’UFDG quelques jours après son retour en Guinée, Bah Oury continue de dénoncer la gouvernance de Cellou Dalein Diallo à la tête du parti. Il entend être réintégré au sein de sa formation politique et se bat sur le terrain pour reconquérir les militants de l’UFDG.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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C’est toi seul qui sait pourquoi Alpha t’ a mis en Exil avant de te Gâcher?
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